Cette année, pas de foie gras au nouvel an

Grâce à ce film édifiant, j'ai appris que les jeux video ça va un moment, mais que pour cesser d'être un puceau il fallait jouer la carte aventurier. Il suffit d'un père qui vit dans un marais, qui te laisse utiliser un véhicule volant motorisé, et d'avoir une petite gueule de poupée - je ne sais pas pourquoi je ne m'y étais pas mis plus tôt (enfin il n'est jamais trop tard - ah, si?) au lieu d'avoir été un puceau de longue durée vissé au sol dans un patelin de campagne pourrie déserté par la faune sauvage et où il n'y avait strictement rien à faire dehors, sans même une mobylette ! Quel con !

Plus sérieusement, hormis la caution Konrad Lorenz de quelques instructions express sur l'imprégnation, je me demande à quoi ce Nicolas Vanier est bon - l'affiche pourrie annonçait quand même clairement la couleur (putaing on dirait celle de Ma Loute, la grosse comédie franchouillarde à MOINS deux balles!). Le film monte en mièvrerie par petits bonds de guimauve filiale, avant de décoller vers les cieux de la niaiserie en nous fourguant à la fois une comédie de remariage ratée et hors de propos, et le périple invraisemblable d'un gosse de 14 ans, filmé comme un documentaire animalier de france 5 (limite BBC, mais ils ont un regard, les cameramen de la BBC).
J'ai quand même découvert que les oies revenaient au lieu où elles avaient pris leur premier envol, et qu'elles devaient avoir leurs vaccins à jour avant de pouvoir passer la frontière (à cause de la grippe aviaire). La nature réserve tellement de surprises!
Bon, je vous laisse, Old Yeller, Fiper et Jolly Jumper m'attendent pour de nouvelles aventures - ils vont encore réconcilier des couples en rupture, pour sûr!

Et faute de foie gras, cette année on mettra les bouchées doubles sur les coquilles st Jacques (inexpressives), les cuisses de grenouilles et les escargots (moches, même quand ils sont encore trop petits pour qu'on puisse éviter de leur marcher dessus).
Et pour vous prouver qu'on est vraiment pas spécistes, une chanson de Donald Duck, car y'a pas que les oies qui pratiquent le kite surfing.