Cela faisait un bon bout de temps que je voulais voir ce Donnie Darko de Richard Kelly. Ce cinéaste a offert par la suite des oeuvres qui surfaient également sur le bizarre sans atteindre pour autant la qualité et l'aura que ce film qui révélera véritablement Jake Gyllenhaal au grand public.
L'oeuvre de Kelly est un film de science-fiction, celle d'un adolescent souffrant de véritables problèmes psychologiques et qui s'imaginent voir un lapin qui lui parle. Ce dernier lui annonce que la fin du monde est pour bientôt alors que Frank vient d'échapper à une catastrophe qui aurait normalement dû le tuer.
Ce qui est évidemment très intéressant dans ce Donnie Darko, c'est bien le côté alambiqué du film d'une part et d'autre part, le fait qu'il possède plusieurs niveaux de lecture. Si on ne doit véritablement reprocher à Kelly que son oeuvre souffre par moment de rythme, on lui doit quand même un sacré premier film.
L'oeuvre aborde des thèmes universels tels que l'amour ou l'existentialisme mais s'intéresse également au voyage dans le temps et à bien d'autres. On pourrait véritablement trouver à chacun de ces thèmes une logique et une forte cohérence.
Le film vieillit remarquablement bien dans mon esprit et fait partie de ces films que l'on peut redécouvrir volontiers, on y trouverait toujours quelque chose qu'on n'avait pas nécessairement vu auparavant.