Comme je suis une tête en l’air, je suis allé au cinéma en me trompant de semaine (quelle chiotte !!) pour aller voir Gone Girl qui ne sortait que la semaine d’après. Je l’ai quand même vu et en soi je n’ai pas été déçue par cette nouvelle adaptation de Dracula. Ce n’est pas le film de l’année mais c’est un bon divertissement qui se laisse regarder. Pourtant, il y a de nombreuses choses à redire et des erreurs visibles dans le scénario notamment mais cela n’empêche pas tant que ça de l’apprécier. Bien sûr, c’est un film de divertissement donc à prendre comme tel.
Pour le premier long métrage de Gary Shore, Dracula Untold est un film assez divertissant. Je m’attendais à être complétement déçu par cette énième adaptation mais cela n’a pas été le cas. J’ai été assez dubitative ne ce qui concerne l’histoire, cette version qui reprend la naissance du plus grand vampire, Dracula. Je n’étais pas certaine que la naissance du vampire par le biais d’une malédiction soit prenante mais c’est assez intelligent. On voit une autre manière d’appréhender le mythe du vampire. Avec tout d’abord, la vie d’un homme qui tente de sauver son peuple de l’arrivée des turcs qui veulent prendre 1000 enfants pour ne faire des esclaves. C’est assez rafraichissant de voir l’histoire conté de cette manière, la mise en scène est moderne. La photographie est sublime, sombre et prenante avec un accompagnement sonore très intéressant. L’effet et le résultat est assez alléchant.
Suite à sa malédiction, on découvre tous les pouvoirs de Dracula avec Vlad et on pourrait même penser à un comic tellement l’esprit est là pourtant très originale) et c’est dommage que l’histoire ne s’est pas arrêté un peu plus sur cet aspect. Elle s’inspire non seulement de l’histoire de Vlad de Valachie avec la menace pesante de l’empire ottoman tout en intégrant les écrits de Bram Stoker. Enfin de compte, c’est un Dracula super héros qui est présenté. C’est un aspect que j’ai assez apprécié avec en prime un Dracula sanguinaire, prêt à tout pour détruire ceux qui leur font du mal. Et pourtant, le mal ne rôde pas seulement en dehors mais également à l’intérieur et cela a été bien pensé de mettre le regard de la population face à Vlad le monstre nocturne.
Bien évidemment, le film est prenant, intéressant tout en restant assez divertissant et c’est vrai que par moment certaines longueurs se font ressentir mais le moins du film réside dans sa fin. Je n’ai pas aimé qu’il soit intégré dans le monde moderne. Je n’ai pas très bien compris l’intérêt. La seule chose que je me suis dite : « What the fuck ? ». Le fait de penser qu’il y aurait sans doute une suite m’horripile (et pourtant j’ai aimé l’interprétation de Luke Evans), un film est suffisant. Et si ce n’est que pour faire une suite, ce n’est pas valable.
Du côté du casting, le seul qui a de l’allure et qui sauve véritablement le film est Luke Evans. Le rôle lui colle à la peau, il est juste parfait pour interpréter Dracula. Il dégage un charisme parfait pour un roi (juste magnifique torse nu, je suis une fille, c’est normal !) et un prédateur sanguinaire pour Dracula. Ils se démarquent par rapport aux autres acteurs du film. Je dois dire que Dominic Cooper est aussi intéressant et est détestable dans ce rôle et on l’aime comme ça. Alors que Sarah Gadon qui interprété la femme de Vlad L’empaleur est fade, inintéressante et sans âme.
Enfin bref, Dracula Untold est un bon divertissement qui en soit est pas mal réussi avec un principal rôle, un Luke Evans charismatique, convaincant en Dracula. Même si j’aurais voulu voir un Dracula plus sombre, profond, vilain. Le film doit sa réussite notamment à Luke Evans et à sa photographie sublime car il y a tout de même certaines longueurs et parties un peu délaissés et fouillis.
