C'est vrai qu'il n'est pas terrible ce « Dream House », mais pourquoi tant de haine? Je m'étonne d'ailleurs que Jim Sheridan soit allé jusqu'à demander que l'on enlève son nom du générique tant il avait honte d'un montage dans lequel il ne se reconnaissait absolument pas. Ce qui est drôle, c'est que j'y aie pourtant trouvé la patte du cinéaste par instants, celui-ci installant une atmosphère aussi étrange que séduisante à l'oeil, loin des pseudo-ambiances moisis à la « Paranormal Activity ». Après, s'il n'y a pas de quoi rougir du résultat, c'est vrai qu'il n'y a pas de quoi pavoiser. La faute est surtout dû à un scénario remuant bien trop les clichés et les rebondissements prévisibles. On a beau se faire avoir sur une ou deux choses, on se lasse rapidement de cette histoire que l'on a l'impression d'avoir vu 100 fois, d'autant que Daniel Craig se fait quelque peu voler la vedette par ses deux belles partenaires féminines que sont Naomi Watts et Rachel Weisz. Les personnages de ces dernières apportent d'ailleurs une petite touche d'élégance, bien qu'elles non plus ne soient pas épargnés par le manque de nuances et d'imagination du récit. Le résultat est un film fantastique sans aucune envergure, mais on s'attendait à tellement pire que l'on en sort bizarrement presque satisfait... À vous de voir... ou pas.