Le film a un bon scénario qui pourrait aller plus loin avec une critique beaucoup plus ouverte du peuple américain, mais c'est un bon début. Il y a de bonnes idées de mises en scènes souvent gâchées dans un gloubi boulga très convenu, et des plans par moment ratés il faut bien le dire,
je pense notamment au champ/contrechamp où Keys (le dresseur afro-américain) est à deux doigts de se faire bouffer le bras à travers les barreaux derrières lesquels se trouvent le chien, or sur le plan face à lui on devrait voir l'arrivé du chien ce qui n'arrive pas sur ce plan mais sur le contrechamps, qui en plus n'est pas dans le bon axe, vu le précédant...
C'est dommage qu'il y ait ces deux gros défauts à mes yeux, car sinon même si les dialogues sont loin d'être bien écrit, on passe un excellent moment, et le coté film antiraciste rend le tout très intéressant.
Bref, voilà je pense un film qui mériterait de passer par la case remake, si cela est bien fait on tiendrait un excellent métrage. Dommage que ce ne soit pas le cas ici car on a quand même une sacrée gueule de cinéma avec Paul Winfield, sans compter que le réalisateur n'est pas un des derniers non plus, il s'agit de Samuel Fuller, le réalisateur de Shock Corridor, que j'avais déjà assez apprécié.
En tout cas je vous encourage à voir le film, ne serait-ce que pour l'idée principal du scénario et les excellents chiens dressés utilisés pour le film, sans oublier Paul Winfield une fois encore.