Drive, ce n'est pas Le Transporteur.
Drive, nouveau film du Danois Nicolas Winding Refn après Valhalla Rising et Bronson, est un spectacle de très haute qualité artistique qu'il nous est rare de voir.
Je vais essayer d'être synthétique et de retranscrire le moment grandiose que j'ai vécu.
Pour commencer, l'esthétique du film. Extrêmement soignée, teinté d'un voile à la fois poétique et féérique bluffe, étonne et captive.
La bande originale, qui colle à merveille avec l'ambiance, y est pour quelque chose.
Elle vient se fondre en arrière plan tout au long du film, mélangeant subtilement musique douce et étrange et electro mélodique. On recense d'ailleurs des morceaux de Kavinsky (avec son " Nighcall " pour une intro qui prend aux tripes), " Desire " ou encore " College ".
Pas de fausses notes pour Cliff Martinez donc, à la commande de la B.O.
Concernant les acteurs et actrices, que du bon.
Ryan Gosling avec ses faux airs de Chris Evans, campe un personnage central aux multiples facettes avec finesse et talent.
Impassible et protecteur, peu bavard mais efficace, calme mais explosif, on se prend d'affection pour cet homme au grand cœur, voyant d'un œil doux la vie familiale et le rôle de père. Carey Mulligan quant à elle joue avec brio le rôle de la femme dépassée et fragile.
A noter également l'agréable présence de Bryan Cranston (Breakink Bad, Malcom...) et du très charismatique Ron Perlman.
Côté scénar, rien d'extraordinaire. Très simple mais Nicolas Winding Refn à eu le talent pour le rendre accrocheur et absolument pas assujetti aux clichés. Et c'est bien ça sa force.
Pour conclure, Drive c'est une excellente surprise, en témoigne le prix de la mise en scène au festival de Cannes 2011 pour Nicolas Windind Refn, amplement mérité.
A ne manquer sous aucuns prétextes, amis cinéphiles, car nous tenons ici une très beau bijou !
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