La main dans le slip, l'autre sur le sopalin.
Ne nous méprenons pas, ce film est un formidable défi technique. Les cadrages sont irréprochables. La première scène est d'ailleurs géniale.
Mais, pour résumer, tout le reste n'est que lenteur pompeuse et masturbatoire, avec un héros plus vide que le trou du cul d'un buffle constipé.
Drive, de par son souci de se démarquer à tout prix d'une narration traditionnelle, se noie dans un montage ultra-chaotique, avec pour seules bouées les regards silencieux et vides de protagonistes insipides. Des pauses narratives surement lourdes de sens pour un réalisateur qui sait indéniablement où il va, mais des instants beaucoup trop déconnectés de toute réalité pour nous toucher dans nos petits coeurs.
Ainsi, le film de Winding Refn devient l'exemple type du film qui se regarde le nombril, persuadé d'avoir fait du spectateur son allié dès les premières minutes, à travers une caricature de muet mystérieux auquel on est supposés s'identifier.
En clair: ça aurait pu être une version live de GTA III, c'est une séance de branluchage d'un réalisateur qui nous jette son foutre à la figure.
JAMAIS je n'ai eu autant envie de me barrer d'une salle de cinéma...
...Et le film avait commencé depuis 25 minutes.
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