Trouvé par hasard il y a quelques temps sur Youtube en qualité VHS, c'est un film manifestement passé totalement inaperçu à son époque et toujours aussi inconnu aujourd'hui, malgré Richard Bohringer et un petit coucou de Michel Galabru. Et Catherine Frot, mais elle n'était pas encore très connue.
C'est le genre "Petit film d'été sans grandes ambitions". Qui aurait tout aussi bien pu être un téléfilm ou un moyen-métrage. Parce que là : 1h13 génériques compris malgré bon nombre de scènes qui prennent pas mal leur temps. Musique rare, discrète et pourtant répétitive, peu de décors en fin de compte... j'ose supposer que ça n'a pas du demander un budget énorme.
L'histoire ? Durant les grandes vacances, une mère célibataire (Catherine Frot) et Juliette sa fille de 9 ans tombent en panne devant chez Richard Bohringer en mode célibataire renfrogné... (pas un rôle de composition quoi), ils sympathisent petit à petit, on se demande si il ne va pas finir avec la mère et si la petite ne va pas voir en lui un père de substitution... voilà. Drôlement original, n'est-ce pas ?
Oh d'accord, il y a quelques sous-intrigues :
Une sur Bohringer qui cherche un modèle pour une expo de photos et choisit de photographier la gamine (et une autre petite qu'il ne connait pas) à son insu sur la plage. Oui, une scène qu'il ne vaut mieux pas sortir de son contexte. Dans l'ensemble, on sent que c'était une époque moins parano concernant les histoires d'amitiés entre enfants et adultes... d'autant que la petite est à poil ou en culotte dans un bon tiers de ses scènes dans le film.
Ou encore une surprenante sous-intrigue avec Galabru qui cherche à tirer son coup, qui a 3 scènes, le tout dure à peine 5 minutes... on se demande un peu ce que ça vient faire dans l'histoire. Peut-être pour dépasser 1h10. On ajoutera ça à quelques scènes en rapport à l'histoire principale d'accord, mais tout de même assez dispensables. Sans parler du fait que plusieurs sous-intrigues n'auront même pas vraiment de résolution, un comble pour un film qui a quelques passages qui sonnent comme du remplissage.
Finalement, le principal intérêt du film viendra de l'espièglerie de Juliette, la petite actrice qui la joue faisant du bon boulot. Elle donne un peu de dynamisme à un film qui en manque singulièrement, d'autant que finalement, elle est l’intérêt central de l'intrigue principale et des sous-intrigues... sauf celle avec Galabru, oui, je suis toujours à me demander ce que ça venait faire dans le schmilblick.
Ce n'est pas mauvais, c'est simplement... ordinaire et un peu court.