Grand oublié des tops de 2014, le deuxième film de Robin Campillo (après Les Revenants en 2004) est pourtant un nouvel exemple de parti pris formel et scénaristique réellement original. Le réalisateur prend à bras le corps et avec beaucoup de tendresse (sans jamais rien sacrifier au réalisme) deux sujets contemporains, l’homosexualité et les roms. La bande originale d’Arnaud Rebotini et la qualité des acteurs contribuent largement à la réussite d’Eastern Boys, un drame urbain à la beauté lunaire.

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le 15 sept. 2018

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François Corda

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