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Easy Rider par magyalmar
Ah, Easy Rider... Ce gigantesque foutoir apparemment sans queue ni tête mais qui retombe sur ses pattes par on ne sait quel miracle. Ce brûlot qui vend du rêve américain pour mieux vous couper les ailes en plein vol, rappelant que la liberté que nous tenons tant à défendre et à conserver, nous ne l'avons jamais acquise. Ces putains de rides en bécanes au son de la meilleure BO du monde. Ce "nick nick nick" impayable par un Nicholson déjà au sommet de son art. Ce sont les flashes qui restent à l'esprit une fois le voyage arrivé à son terme. Ils feraient presque oublier que le film a été conçu sous acide et peine parfois à garder le cap. On sent que les idées ont fusé mais objectivement toutes n'aboutissent pas à un résultat probant (la séquence de la communauté, le bad trip au cimetière). Le film a donc ses longueurs, ses erreurs de jeunesse, mais aussi, heureusement, une aura de chef-d'oeuvre et un discours terriblement pertinent.
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Créée
le 1 févr. 2016
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