Home of the Free, Land of the Brave...

La vieille Amérique contre la la jeune Amérique, la conservatrice contre la révolutionnaire, la vraie liberté contre l'illusion d'être libre.

Si le film en lui-même n'est pas une prouesse technique ou la révélation de grands acteurs, le message qu'il fait passer est d'une force impressionnante, surtout lorsqu'on se met dans le contexte de l'époque. Face à une industrie Hollywoodienne classique et contenue certes chancelante mais toujours très puissante, Easy Rider donne un coup de pied dans la fourmilière et lance le cinéma indé américain. Rejetés, parias, Wyatt Bill et George n'en ont rien à faire, ils sont libres, sans contraintes ou normes à respecter. Le contraste est frappant dans la scène du café, entre deux sociétés opposées, l'une cherchant à détruire l'autre, et ce jusqu'à la toute fin du film.
Au delà de cet aspect, l'oeil et l'oreille apprécieront des paysages magnifiques, une bande son qui colle parfaitement aux lieux et thèmes du film, et un Jack Nicholson déjà convaincant.

Easy Rider, c'est aussi, accessoirement, la meilleure pub de moto du monde.
D'ailleurs sur ce ça suffit, je pars aux States m'acheter une Harley.
KvinGiraud
8
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le 15 août 2013

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Kévin Giraud

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