Easy Rider n'est pas un film comme les autres.

C'est du contemplatif, on se dit qu'il n'y a rien. Mais en fait, il y a tout ce qui faisait la période.

C'est un cri. Un cri de liberté.
C'est une photographie. Un instantané des Etats-Unis dans les années 60.
C'est une transition. La transition difficile des mœurs strictes des années 50, de l'American Way of Life, du conservatisme et du racisme, vers le libertarisme, la libération sexuelle, le mouvement hippie des années 60, et la lutte à venir pour les droits civiques des Noirs.
Ce sont des acteurs. Des acteurs tous plus convaincants et impériaux les uns que les autres.
C'est une bande son. Le plus gros rock de l'époque.
C'est un road movie. Un trip psychédélique et contestataire.

Pour apprécier Easy Rider aujourd'hui, il vaut mieux avoir quelques bases sur son contexte, et accepter de se laisser embarquer dans un voyage halluciné, sans réel but.
Lonewolf
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le 24 juil. 2011

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