La correspondance entre Honolulu et San Francisco est en perdition au-dessus du Pacifique. A son bord 18 passagers et 5 membres d'équipage dont John Wayne (ses grosses épaules comptent comme deux, on va dire 6 membres d'équipages donc, il lui faudrait un cockpit à lui seul en fait). Plus les milles grimpent au tableau d'affichage, plus les emmerdes s'accumulent et on passe rapidement d'une petite turbulence et d'un verre renversé à une panne de moteur, un incendie et une pénurie de carburant. Forcément avec les tuiles qui s'enchaînent naissent les tension à bord de l'appareil. On les retrouve aussi bien dans le cockpit, quant à la stratégie à adopter, à savoir l'amerrissage ou le coup de poker de la destination, qu'à l'arrière dans le fuselage où les passagers se toisent, s'engueulent et chialent. Finalement tout ce petit monde arrive sain et sauf au bercail au terme d'une thérapie de groupe à 9000 pieds d'altitudes : les couples se sont réconciliés et consolidés, d'autres se sont révélés et les as du manche ont travaillés main dans la main.
Mû par son insatiable souci de réalisme, celui qui fut lui-même pilote durant la Grande Guerre signe un huis-clos (à moitié seulement en fait car on alterne entre ce vol, celui chargé de l'intercepté mais également un bateau et les songes des passagers en flashbacks) tout à fait prenant et l'un des premiers films catastrophes de l'histoire, qui pulluleront à partir des années 70, au sein duquel s'ébat une galerie de personnages hauts en couleurs. Plaisant.
blig
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le 5 sept. 2014

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