It's hard out here for a Nicolas Cage fan
On se moque beaucoup de Nicolas Cage, qui enchaîne les films sans réel choix artistique, mais l’acteur caméléon arrive toujours à avoir des sorties cinéma, même 5 mois après la sortie US, même avec des critiques assassines.
Effraction est donc un film sorti en octobre 2011 aux USA, sortie commune entre le cinéma et la VOD (le film s’est donc terriblement planté) qui sort chez nous 8 mois plus tard. Réalisé par Joel Schumacher, qui enchaîne les échecs commerciaux et critiques, Effraction est un film très médiocre, inégal, que ce soit dans l’interprétation ou dans le scénario. Seuls la mise en scène très froide, très plastique de Joel Schumacher et l’interprétation d’un Nicolas Cage (qui a le droit à 2 Cage Moments) parfaits sont au niveau. Si les 20 premières minutes sont plutôt réussies, le reste du film est une catastrophe, hystérique, aux rebondissements tout plus décevants les uns que les autres. Par exemple, on nous fait croire que Nicole Kidman trompe son mari avec Cam Gigandet. Eh bien, malheureusement pour le spectateur, au lieu de s’aventurer dans une intrigue un peu plus complexe, avec une sorte de syndrome de Stockholm, le film choisit la morale la plus commune pour expliquer la scène. Par ailleurs, Nicole Kidman continue sa mascarade, elle est encore une fois horrible.
Doté en plus d’une musique terriblement quelconque, Effraction n’est pas sauvé par ses rares qualités et procure à son spectateur un ennui mortel et un agacement certain. Dommage car Cage y était encore une fois excellent.