El Camino n'est pas un film à proprement parlé. Lancez l'application et ressentez le feeling : assemblage de deux épisodes moyens de Breaking Bad et appelez cela un long-métrage. On reconnait bien la patte du créateur avec ce goût du faux rythme, ces méchants paumés ou paumés méchants bêtes comme il faut, ce grain, ces moments de vide (qui trouvaient une forme de quintessence dans la géniale série Better Call Saul), cet humour noir pas piqué de chez les frères Coen, secouez et vous obtenez deux épisodes moyens qui aboutissent à un "so what?" général.
Mais où sont les huit autres heures destinées à boucler le truc?
Reste la scène de la fouille de l'appartement à la recherche du blé qui mérite bien deux trois applaudissements discrets.