Un Président argentin, nouvellement élu et déjà contesté, se rend à un sommet décisif visant à créer une alliance pétrolière entre les pays d’Amérique latine. Alors que notre protagoniste se rend au cœur des montagnes chiliennes où se déroulera le sommet, il apprend que ton ex-gendre le menace de révéler des secrets compromettants sur son passé. Il fait venir alors sa fille en catastrophe afin de la protéger et d’en savoir plus.
Huis clos tout à la fois politique et psychologique, « El Présidente » souffre toutefois de son mutisme sur les événements qu’il est sensé nous raconter. Durant près de 1h40, nous n’en saurons finalement guère plus sur le passé de ce Président qui se veut exemplaire, ni sur les tractations diplomatiques autour de cette organisation, qui sont limitées à des manigances dignes d’un mauvais James Bond.
L’incontournable Ricardo Darín, qui incarne notre protagoniste, est à l’image de ce film finalement assez vide : silencieux, abattu, faussement mystérieux et complexe.