(...) Fondée en 1979 par Menahem Golan et Yoram Globus, La Cannon Group a marqué la production américaine part ses petites séries B au budget. un Studio souvent comparé à une major. Alors que Le premier documentaire dit « officiel » (puisque soutenu par les 2 nababs) se contentait de faire une biographie sage du groupe (le film est une commande des 2 cousins afin de livrer la véritable histoire de la Cannon). Mark Hartley vient alors raconter sa propre version : celle d’un passionné avec le bon comme le mauvais. Autant dire qu’il montre une facette totalement absente dans le GO-GO Boys. Oui la Cannon ce n’était pas que 2 hommes passionnés voulant conquérir Hollywood. C’était aussi des hommes avec leur défaut, leur égo et le fait qu’ils étaient immigré (et donc pas forcément le mieux adapté pour plaire au public américain). Le plus bel exemple étant l’accueil mitigé du film The Last American Virgin (1982) de Boaz Davidson (un des fondateurs de Nu Image qui a produit Expendables notamment) le remake de leur succès israélien : Eskimo Limon (1978).

Il ne faut pas oublier que son réalisateur est un spécialiste du documentaire en Australie. Comme en conteste Not Quite Hollywood: The Wild, Untold Story of Ozploitation! (2008) ou encore Machete Maidens Unleashed! (2010). 2 documentaires sur la vague du genre dans le cinéma australien (l’«Oz-ploitation») : une plongée dans le cinéma bis où se côtoie l’horreur, l’action et l’érotisme pour le 1er et un tour d’horizon du cinéma d’exploitation philippins dans les années 70-80. Il connait donc son sujet côté séries B.
Voulant montrer la face cachée de la Cannon (la partie « Untold » non racontée) avec d’autres intervenants aussi bien des acteurs de leurs films, que des « simples » techniciens ou responsables de Studio. Comme l’ancien patron de la MGM apparemment furieux et assez rancunier sur la mauvaise gestion du catalogue par la firme au lion rugissant (...)

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le 22 janv. 2015

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