Film assez pauvrasse tout de même. Ce fut un ouragan dans les salles de cinéma à sa sortie. C'est dire l'arriérisme sexuel du contexte socio-culturel de l'époque. Parce qu'il faut bien avouer qu'il n'y a pas de quoi fouetter une chatte. Beaucoup de sexe. Des possibilités multiples et variés qui s'offrent à une jeune fille. Voilà, une sorte de catalogue (jusqu'au viol, fantasme toléré dans ces années là) manquant donc de liant, de finesse et de profondeur. On attend toujours un film érotique avec des vrais personnages et de comédiens de talents. Des personnages profonds, pas sur le plan gynécologique, sur le plan humain tout connement. Avec une vraie sexualité et de vraies questions. Pour le moment, il n'y a guère que les japonais qui en imposent. Emmanuelle reste un film de fantasmes, support exutoire des frustrations des bourgeoisies post-68... hard?