En avant, en arrière ?

Grand amateur de Pixar, et au final comment ne pas l’être, c’est avec joie que j’attendais le dernier film de la grande maison que représente Disney, surtout qu’il s’agit peut être encore de la seule branche ayant encore un semblant de liberté artistique.

De mon côté entre la longue recette Marvel qui ressemble à une série toujours pas fini de déjà 34 films, et les remake live de films Disney creusant un peu plus l’écart entre la création et le "Déja Vu", la recette me lassant j’en attends pas mal de Pixar.

Ne pas se méprendre j’aime Disney J’aime Marvel, de la même façon que j’aime une bonne pizza.
Mais perso j’en ai marre de manger toujours la même.

En avant va tirer cette fois ci dans l’héroïque Fantasy, en réunissant 2 frère et une moitié de leur père dans une conquête pour ramener ce dernier à la vie pour 24h, et pouvoir lui adresser une dernière fois les quelques questions qu’il pourrait rester en suspens.

Là où le film marche efficacement est finalement dans sa construction linéaire, de road trip d’aventure qui construira dans le spectateur au fur et à mesure une image bien précise de la fin, auxquels nous n’aurons justement pas droit créant ce final doux et amer

Une attente précise des retrouvailles du cadet voulant faire la connaissance de son père qui en sera finalement privé

Là où nous sommes plus habitués à avoir des histoires improbables et des fins très attendus le film en a la qualité finalement inverse.

Une jolie fin qu’on ne prévoyait pas forcément, mais une construction finalement très convenu et classique de ce qu’on peut attendre d’un road movie dans cet univers.

L’animation est impeccable comme d’habitude.

Si ce film ne m’a pas semblé sortir des sentiers battus, cela faisait longtemps que je n’avais pas justement voulu une suite, pour avoir encore plus de cet un univers maintenant que les fondations ont étés mises en places. Un bon 7/10