J'ai toujours eu du mal à ces films reposant sur des faits sociaux comme des fermetures d'usine. Non pas car il ne s'agit pas de choses assez terribles pour les salariés, mais je ne trouve aucune magie ni émotion autour de ces films en France. Les Ken Loach sont tout aussi durs mais tellement plus romancés, moins axés sur la confrontation et beaucoup plus travaillés dans l'histoire. Le film s'embrouille dans des bruits insupportables et manque de relation visuelle. Vincent Lindon, acteur préféré de Stéphane Brizé, réussi à porter ce film dans son rôle omniprésent, qui va s'avérer plus compliqué et destructeur que prévu. En soit, le film est sûrement réaliste, voire trop, les images TV rendent le film tellement impersonnels que le film ne va pas en profondeur de la vie de ces salariés. Dans la globalité, le film a des qualités : il est réaliste, il tient vraiment en compte la situation sociale de la France du XXIème siècle avec les fermetures d'usine, les délocalisations par contre il est tellement déstructuré, les cris et les pleurs dans ce film sont inaudibles, les dialogues sont peu efficaces.