Quand liberté rime avec futilité

Bon soyons franc, ce n’est pas vraiment très passionnant. Le film assumant par ailleurs son côté léger et burlesque, il ne s’agit pas non plus d’être rabat joie, mais simplement d’essayer de comprendre pourquoi il est aussi peu intéressant.

Le premier constat qu’on peut faire c’est que Pierre Salvadori, dont c’est le dixième long métrage, a acquis depuis le temps un certain savoir-faire. Le réalisateur sait incontestablement filmer et créer du rythme. Par ailleurs il aime s’entourer de comédiens sympathiques, même si aucun d’eux ne mérite vraiment un prix d’interprétation dans ce film.

Bon après le vrai souci c’est qu’on ne voit pas vraiment ou il veut en venir. Si on prend son film au premier degré il ne comporte évidemment pas beaucoup de vraisemblance ni d’intérêt. Mais au quatorzième me diriez-vous ? Si Salvadori avait voulu faire une sorte de film policier nonsense et burlesque dans un esprit montypythonesque ?

Et bien si c’est le cas c’est loupé et il n’arrive pas à la cheville des célèbres humoristes anglais.
Car pour réussir ce genre de pari il ne suffit pas de savoir filmer, il faut aussi une vraie inspiration et un vrai scénario, deux choses qui font cruellement défaut à ce film qui semble de plus en plus creux et futile au fur et à mesure que les minutes avancent.

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