Alors qu'il abat un vaisseau Drac, qui tombe en flamme sur une planète, l'humain Davidge se crashe sur la même planète. Retrouvant son ennemi pour le tuer à mains nues, les deux protagonistes sont surpris par une meurtrière pluie de météorites à laquelle ils n'échappent qu'en s'abritant dans une petite grotte.
Pour échapper à la prochaine pluie, ils décident de s'associer et de construire une hutte en carapace de la tortue locale.
Comme la hutte ne résiste pas, ils sont obligés d'aller s'abriter dans une splendide grotte tout confort.
Mais pourquoi ne pas avoir établi le campement là directement ?
Tout le film est truffé de ce genre d'incohénces scénaristiques, de non-sens dans la chronologie. Le tout pour 1h30 bien sirupeuse où les deux ennemis apprennent à se connaitre. C'est beau, c'est mignon.
Et puis arrive la dernière demi-heure. Soudainement, la planète se remplit de vilains de séries B, de décors post-apocaliptiques et les scènes de baston s'enchainent sans aucune finesse, les hommes de mains mourant à la pelle là où, Davidge, échappe miraculeusement à tout. Certaines attaques sont d'ailleurs tellement imparables que la caméra se détourne pudiquement avant de nous remontrer un Davidge ayant retourné la situation à son avantage sans qu'on comprenne trop pourquoi.
Faut dire que le Davidge est très fort : déclaré mort par les médecins, envoyés à l'incinération, il se relèvera avant de se jeter dans un vaisseau spatial, n'ayant que pris quelques secondes pour se raser. Naïvement on pourrait y voir une élipse avant de se rendre compte que pour les autres protagonistes, il ne s'est passé que quelques heures, confirmant la théorie du rasage éclair.
Le tout est servi par un Dennis Quaid en permanence dans le surjeu, interprétant avec brio un personnage d'une rare stupidité.