Niet
Après un premier film prometteur réalisé dans son pays d’origine, le suédois Daniel Espinosa avait traversé l’Atlantique sans grand succès en proposant un Denzel-movie idiot et ennuyant. C’est donc...
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Enfant 44 (Child 44) est un bon thriller américano-britannico-tchèque réalisé par Daniel Espinosa, écrit par Richard Price ( Mad Dog and Glory), d'après Enfant 44 de Tom Rob Smith qui met en scéne Tom Hardy (très bien) qui joue Leo Demidov, un agent du MGB (la police secrète qui précéda le KGB en URSS) qui va être disgracié pour ne pas avoir dénoncer son épouse Raisa (joué par Noomi Rapace) au Parti... et être muté au plus bas grade a Rostov ou il va enquêter sous les ordres du Colonel Timur Nestorov (joué par l'excellent Gary Oldman) sur une série de meurtres en série d'enfants (des accidents selon le Gouvernement) commis par un certain Vladimir Malevich (joué par le très bon Paddy Considine) un Orphelin (tête de turc) devenu père de famille... Même s'il n'atteint pas la puissance d'évocation du roman de l'Anglais Tom Rob Smith, dont il est inspiré, ce thriller très sombre, où se chevauchent deux intrigues, l'une politique, l'autre criminelle, tient malgré tout le spectateur en haleine.... En fait le problème de ce long métrage est la mise en scéne qui est trop brouillonne (on a l'impression que le film devait être beaucoup plus) ou voir même le scénario qui explore trop de piste en a laissant certaines en chemin (Le personnage d'Anatoly Brodsky (joué par Jason Clarke) le prisonnier politique est trop sacrifié...)... Dommage car le cinéaste nous propulse dans une Union soviétique où règne l'angoisse et la paranoïa, où le traître (l'agent du MGB Wasilij Nikitin joué par le très bon Joël Kinnaman) peut être promu aussi vite que le bon camarade est répudié... Et Vincent Cassel (pour une rare fois) est très sobre dans le role du Major Kuzmin un responsable du Régime Gouvernemental... Surtout que le très bon roman est basé sur les crimes d'Andrei Chikatilo, aussi connu sous le nom d'« éventreur de Rostov », condamné et exécuté pour 52 meurtres en Union soviétique. En plus de mettre en lumière la criminalité de l'ère soviétique dans un État où « le crime n'existe pas », le roman explore la paranoïa de l'époque, le système éducatif russe, et le système de la police secrète.
Créée
le 18 avr. 2015
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