Niet
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Les américains adorent s'approprier l'histoire des autres. Ils n'ont peur de rien, même pas de mettre des accents russes à leurs acteurs pour nous faire croire que tout cela est authentique. Retour à Moscou en 1952. Il ne peut y avoir de meurtre en URSS, paradis terrestre gouverné par Staline. Pourtant, l'ambitieux agent de police Léo Demidov va enquêter sur des crimes d'enfants suspects.
A partir de ce thriller industriel, le spectateur prendra plaisir à suivre le parcours de ce soldat, héros de guerre un jour, paria le lendemain. Même si cette figure héroïque a déjà été traitée cent fois, nous sommes obligés de reconnaitre une nouvelle fois la qualité de l'interprétation de Tom Hardy. Monstre humaniste qui ne peut cacher sa faiblesse bien longtemps, l'homme aux mille visages connait ce genre de rôles par cœur. Sans véritable surprise de sa part, sa prestation n'en reste pas moins précieuse, surtout pour ce film aux défauts multiples.
Sur une intrigue parfois laborieuse et mal conçue, cette volonté de faire comprendre aux spectateurs que la doctrine stalinienne était dénuée de toute morale est trop pesante. Et ces thèmes (protagonistes exclus d'un groupe dont ils ne se sentent plus appartenir), vus dans de nombreuses œuvres historiques, sont tout aussi rébarbatifs. Reste alors le rythme d'Enfant 44 qui ne faiblit pas et qui permet au film de se laisser regarder jusqu'au dénouement, poussif et peu vraisemblable.
Créée
le 13 mai 2015
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