Millie forever
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Divertissement honnête servi par des acteurs agréables à suivre et une intrigue un brin légère mais pas non plus nauséabonde, Enola Holmes aurait sans doute gagné en efficacité s’il n’était pas écrasé par l’ombre monstrueuse de Sherlock Holmes dont il se réclame.
Evidemment c’est ce même nom qui attise notre curiosité, et on vient là autant pour rencontrer la jeune Enola que pour croiser ses frères et leurs joutes verbales.
C’est là la déception principale du film: Sherlock n’est pas lui-même ici.
On ne peut pas en vouloir à henry Cavill, mais son personnage n’a aucun des travers ou du talent du célèbre détective: on ne croit pas un instant à son manque de sentiments, on le voit buter bêtement sur des intrigues et en résoudre d’autres à retardement, loin bien loin de ses facultés habituelles.
Surtout quand notre dernière rencontre avec le mythe Sherlock est l’excellente série de la BBC qui a sans doute amené une dimension supplémentaire à nos attentes.
Cavill est charmant, on aimerait beaucoup son personnage dans le film si on ne nous disait pas qu’il faut y voir un Sherlock Holmes.
Si on arrive à faire abstraction de cette sacrée épine bien plantée dans le pied de la série, le reste arrive à trouver son rythme.
On passe outre les maladresses, l’incessante et superflue communication d’Enola avec nous, les énigmes un peu simplettes et le manque d’implication pour leur résolution.
L’intérêt est ailleurs, dans cette délicieuse Enola bien campée par une Milly Bobbie Brown facétieuse et charmante, dans sa découverte du monde, entre mise en pratique d’une éducation poussée et candeur face à l’extérieur.
Si on goûte au charme de cette jeune héroïne (aucun lien avec les addictions de Sherlock), alors on se laissera porter avec plaisir par cette jolie fable sans prétention mais non dénuée de charme.
Créée
le 4 oct. 2020
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