Dès la découverte de la bande annonce j'étais très enthousiasmé, ce genre de thriller pesant où se mêle des mecs en cavales et des otages, ça me branche toujours, surtout quand la réalisation a l'air si soignée et le casting si bien garni.


Ainsi j'ai donc vu le remake des Chiens enragés de Mario Bava et Lamberto Bava, film que je ne manquerais pas de voir mais qui ne sera sans doute pas aussi esthétique que cette nouvelle version, c'est bien simple, la photo et les jeux de lumières sont tellement classes et noirs, ça donne toute une ambiance au film. Et quelle ambiance, tendue de bout en bout pour un final que je ne dévoilerais pas mais qui m'a foutu le fou rire, aucune pitié dans cette sombre cavale qui ne sera que sang et transpiration.
C'est donc Eric Hannezo, inconnu au bataillon qui s'occupe de remaker l'oeuvre des Bava, pour se faire, il pose sa caméra au canada, ce qui change complètement la vision du film, car on s'attendait à un truc bien franchouillard pour au final tomber face à un film limite venu d'une autre dimension, de plus les décors sont extrêmement bien trouvés. Bon comme j'ai déjà causé de la photo plus que surprenante avec cette couleur rouge vif et ces jeux d'ombres et de lumières, j'vais passer au casting, tout aussi impressionnant. En tête... enfin difficile de parler de tête car ils ont tous une part importante dans l'histoire, donc dans un ordre logique dirons nous, Lambert Wilson étant celui qu'on associerait le plus au rôle principal est d'une justesse impeccable, rien que sa chemise verte est un choix réussi pour moi, tout colle avec ce personnage. Virginie Ledoyen s'occupe d'incarner la femme en danger du film, chose qu'elle fait à merveille, Guillaume Gouix qui fait de plus en plus son nid au sein du cinéma français ne se plonge pas seulement dans le rôle d'un braqueur cliché, mais dans celui d'un homme ayant des doutes et ne tenant plus la situation, tout comme ses collègues, la kaira Franck Gastambide, Laurent Lucas et François Arnaud.


En bref, nous voilà face à un film français qui ose le sans pitié, qui ose se la jouer à l'américaine et ça marche clairement, prenant, tendu, efficace, nerveux, violent, et jouissif, un bien bon cru en somme.

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le 31 janv. 2016

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