Le Roi du Psychédelisme en mousse

Autoproclamée enfant terrible du cinéma grâce à un style mêlant noirceur et violence pur, Gaspard Noé était inviter à Cannes en 2009 pour son film Enter the void qui concourait dans la catégorie sélection officielle. Le film suit l'âme d'Oscar qui erre dans un Tokyo fantomatique et hallucinant après s'être fait tué par balles. Le matériaux de base aurait pu permettre à Noé de tenté beaucoup de choses avec sa caméra comme le fait un Terrence Malick par exemple mais dès l'évocation du livre des morts tibétains dans la première partie du film j'ai redouter que Enter the void ne soit qu'un trip personnel du cinéaste et effectivement il nous offre ( nous inflige plutôt ) une adaptation toute personnelle du livre qui ressemble à un geste de fan, d'adeptes plus qu'a un geste d'artiste ou une véritable Odyssée mental. L'odyssée justement parlons en puisque ce cher Gaspard semble avoir oublier (ou ne l'a t'il tout simplement pas vu ? )le film de Stanley Kubrick et sa puissance d'évocation phénoménal qui s'est emparer de l'écran il y'a maintenant 48 ans.2001 nous proposait déjà un tableau spatial et temporel en forme d'éternel recommencement et Enter the Void s'il ne "pompe" pas 2001 essaye de lui ressembler fortement en restant paradoxalement un minimum les pieds sur terre, sauf que Noé pour nous exposé son trip métaphysique invoque un psychédélisme parfaitement ignoble à grands coup de lumières Ikea de toute les couleurs, de flashs insupportables qui tuerait un épileptique, et de reconstituions de Tokyo avec effets spéciaux parfois douteux sur les textures. Pour compléter sa fresque existentiel foireuse jusqu'au bout Noé remet sur la table un bon vieux classique digne d'un Sigmund Freud des bacs à sable: Le corps féminin et sa symbolique ! Ce corps féminin qui est ici assez maltraité ( oh le jolie avortement pervers ! ) voir carrément réduit à pas grand chose comme lorsqu'il nous fait comprendre que les seins sont les mamelles nourricières ou que le vagin représente évidemment le berceau de la vie ( il y'a façon de faire et façon de faire ...).On d'ailleurs doit à ce qui ressemble à une première dans l'histoire du cinéma de la part du poète Noé,une vue subjective de l'intérieur d'un vagin ou évidemment une bite vient s'insérer et fini par éjaculer, puis la caméra suis les spermatozoïdes qui viennent à la rencontre de l'ovule ... vous connaissez la suite puisque vous lisez ces lignes. Enter The Void se termine donc de façon très très prévisible par la création et la naissance d'une nouvelle vie humain ( c'est trop meugnonnnnn ) mais quand vient la fin du film 2 questions se pose : (1) Comment les dirigeants du festival de Cannes ont t'il pu sélectionner en compétition cet immonde merde ? (2) Devons nous offrir un Blu-Ray de 2001 l'odyssée de l'espace à Gaspard Noé ou lui envoyer une vidéo des 20 dernières minutes du film ? ou le trip psychédélique intersidéral sidère justement au lieu de nous donner la gerbe et une putain de migraine .
N_B
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le 3 mars 2015

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