Un dur à cuire, un faible et un moniteur de colo blasé de sa vie (prénommé Pascal), se trouvent dans un sauna.
( Ca commence comme une de ces blagues vaseuses qui se finissent les trois quarts du temps par "... et à la fin, le belge il mange une frite !" ou une autre connerie absurde)

Le dur à cuire reste on ne peut plus normal, il se permet même de plaisanter sur le visionnage qui à précédé ce petit moment au sauna qui sent la couille cramée.

Le faible tremble, il a même ramené une couette pour se réchauffer, il tremble au moindre mot prononcé évoquant le fameux film, "rasoir", "effaceur", "effacer", ou même "tête".

Pascal soupire approximativement trois fois par minute, il semble aussi indifférent qu'il ne l'était avant le film, il fait un bras de fer chinois, tout seul.

Un homme rentre dans la pièce, en kimono, donne trois papiers et trois stylos aux personnes présentes, et ressort...
Tour à tour, le dur à cuire, le faible, et Pascal découvrent horrifiés ce qu'il est inscrit sur ces papiers.
Des instructions leur ordonnent d'inscrire leur ressenti sur cette expérience, sur ce papier, d'écrire leur avis.
Le faible commence à pleurer, mais le dur à cuire le réconforte, puis chacun commence à écrire.

Le dur à cuire écrivit beaucoup, énormément, puis avala le papier et en redemanda un autre.

Le faible écrivit pas mal également, mais son écriture était saccadé à cause de son Parkinson naissant depuis dix petites minutes.

Pascal n'écrivit qu'une phrase, puis se rongea les ongles.

Une heure douze après l'entrée de l'homme, une autre femme vint, elle ramassa les fiches et laissa les trois hommes dans leur sauna, sauna qu'ils n'allaient pas tarder à quitter pour enfin rentrer chez eux.
La femme (qui accessoirement portait une jolie petite jupe mettant en valeur sa jolie structure corporelle) descendi les marches et rentra dans une salle, elle poussa un rideau rouge, glissa sur le sang qui se trouvait sur cet étrange sol zébré, puis s'assit sur un fauteuil, en face d'un étrange homme.

Elle commença à lire les trois feuilles.
La première disait : (en bien plus long) "David Lynch réalise ici son premier long-métrage, et très certainement son meilleur. Ce qui est intéressant dans Eraserhead, c'est les nombreuses métaphores qui le parcourent, sur le rêve, la vie en couple, la paternité, le rejet, le dégoût. La technique était déjà parfaite à l'époque. C'est parmi tous les films de Lynch, le plus étrange, mais son plus personnel, rien n'est laissé au hasard, chacun est libre de se faire sa propre interprétation, d'ailleurs, je vais me le remater ce soir histoire de bien l'analyser"

La seconde disait : "Probablement le film le plus bizarre que j'ai vu, c'est choquant, malsain, noir, dégueulasse, ça coule et c'est totalement désordonné. Il faudrait le revoir plusieurs fois pour y trouver quelque chose de sensé, mais je n'en ai pas le courage. On voit vraiment que le film a été fait par un fou, et peut être, pour des fous. Mais on sent le travail derrière."

La troisième disait simplement : "Mouais, c'est de la merde, c'est n'importe quoi, c'est mal joué, et l'acteur principale à une coupe flippante.

La jolie femme demanda à son auditeur lequel des trois texte décrivait le mieux son oeuvre.

Il répondu une simple chose : "Les trois", puis il disparu.

Barème :
10 - Dur à cuire
9 - Dur à cuire
8 - Dur à cuire
7 - Personne
6 - Faible
5 - Faible
4 - Faible
3 - Pascal
2 - Pascal
1 - Pascal

(Hey gros, c'est une critique humoristique)

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le 1 oct. 2014

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B0mbii

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