Les Chevaliers du Zodiaque : Éris - La Légende de la Pomme d'or par Cinemaniaque

Tout commence quand une blonde aperçoit une pomme d'or tomber d'une étoile filante alors que ce brave Hyoga tente une approche pour la foutre dans son lit. La petite à l'oeil de lynx envoie bien vite valser le blondinet et se dirige, en toute logique hein, vers un endroit paumé où la dite pomme d'or va prendre possession de son corps.

Bon je passe les détails, la pomme c'était une méchante déesse qui vient foutre la merde, bla bla, et nous voilà avec Saori qui, comme à chaque fois, à l'art de culpabiliser ses chevaliers avec son "naaaaan mais je mourrai pour la Terre..." Evidemment, on ne peut jeter la pierre aux 4 imbéciles qui, sous le coup de remords, ne peuvent s'empêcher de courir dans la l'antre de la déesse maléfique (qu'ils trouvent assez vite ceci dit, doit y avoir un gps dans l'armure ché pas) et vont bien évidemment tomber sur les méchants chevaliers de la déesse, parmi lesquels se trouvent bien évidemment le plus brave et le plus fort de tous les temps (ça doit être le troisième ou quatrième de la série qu'on rencontre, vivement les autres).

Dans l'ordre évidemment on a Seiya, dans le genre "Saooorriiiiiiiiiiii" qui s'en prend plein la gueule, pulvérise son premier adversaire mais celui-ci a (quand même) le temps d'empoisonner ce crétin de Pégase ;

Puis vient Hyoga qui, entre deux larmes en pensant à A) sa mère ou B) son maître, dégomme aussi son adversaire avant de se faire gravement blesser ;

Au tour alors de Shiryu qui, à défaut de se crever les yeux pour un oui pour un non, emploie sa fameuse technique suprême qui le laisse à 9/10ème mort avec sa décalcomanie du dragon de Mulan dans le dos qui s'efface ;

Et enfin, le must, ce brave Andromède qui, non content d'être techniquement le plus balèze avec sa chaîne MAIS pas foutu de s'en servir s'en prend plein la gueule se fait sauver par son frère Ikki (alors lui personne ne sait comment il savait ce qui se passait ni où et à quel moment précis sauver les miches de sa lopette de frangin mais il le fait, balèze hein ?) et t'explose l'adversaire en fermant juste les yeux - ce qui ne l'empêche pas de s'écrouler dès qu'on le frôle un ptit peu le caractériel.

Dieu merci, Seiya arrive enfin près de Saori, à un poil de cul de moustique de crever, mais se faire défoncer la rondelle par le dernier chevalier maléfique restant (le plus fort de tous les temps donc). Hourra, les 4 éclopés incapables de courir ont quand même réussi à le rejoindre en 10 minutes ! Mais pas de blague : personne ne fait le poids face à l'ultime chevalier !

Personne ? Si, cet irréductible Seiya, sur les genoux, qui trouvent quand même encore assez de force pour gueuler son amour de la Justice (avec un grand J) en sautant dans le ciel, en faisant du sur place 10 minutes avant que, tadadam, l'armure du Sagittaire vienne le sauver ! Et pendant ce temps-là, ni le chevalier maléfique ni la méchante (car oui, elle est méchante, elle ricane dès que quelqu'un a mal, c'est dire) déesse ne se bougent le cul pour l'empêcher de revêtir l'armure d'or : pas un coup dans le bide, pas une lance dans les burnes, pas un arrachage des cordes vocales, rien.

Evidemment, ces deux cons en paient le prix fort car Seiya, dans le genre Hulk, rétame tout le monde et, brandissant l'arc d'or et la flèche, tire après 2 heures d'hésitation et tue enfin le boss final, avant de s'échapper du décor tombant en ruine (sublime métaphore visuelle du film dans son ensemble) en sauvant les miches de cette connasse de Saori qui, bordel, pour une déesse blindée de pouvoir ne fout vraiment rien à part la merde.

Dieu merci, la planète est alors sauvée, et tout le monde sourit de cette paix retrouvée - sans penser éventuellement aux millions de victimes dues aux catastrophes naturelles provoquées par la mauvaise déesse.

Et tout ça sur 45 minutes, tout en accéléré (pas le temps de créer une ambiance ou de poser les personnages) et dans un dessin immonde. Chapeau.