Avant tout, un beau casting : Alice Isaaz est délicieuse comme toujours, Vincent Rottiers joue son rôle de nerveux à la perfection, Gregory Gadebois fait le père ours, Eric Elmosnino fait le père poule, et c'est un doux plaisir de voir Alice de Lencquesaing ainsi que notre québécoise Suzanne Clément.
Le film se résume autour d'un point central : les aléas de la vie.
Mais comment résumer les aléas de la vie ? Et bien, si on enlève tout concept primaire du destin, on pourrait s'avancer à dire qu'une prise de décision dans un contexte précis, crée une cause qui par la suite entrainera des conséquences. Le destin se provoque t-il alors ? Et bien, je pense que c'est ce que cherche à transmettre le film : la chance et la malchance c'est pour les chanceux et les malchanceux, toute la nuance est dans son acceptation, ou son inacceptation.
Après tout, on ne peut pas redessiner le passé, il faut alors concevoir cet inévitable, mais qu'en est t-il alors des changements possibles ?
3 familles vont expérimenter ces aléas qui changent une vie.