François Ozon cru 2020 après l'austère Grâce à Dieu, le réalisateur change de registre avec un film plus léger, l'histoire des premiers émois amoureux d'adolescents (homosexuels forcément, c'est dans l'air du temps).
Vu à reculons pour se faire une sortie et avec des pincettes et ce n'est pas si mal. La révélation des deux acteurs, Benjamin Bonvoisin mais surtout Félix Lefebvre (on aurait bien vu un prix d'interprétation à Cannes), des moments forts et émouvants et une photo travaillée visiblement pour coller à l'époque.
Bref, ce n'est pas vraiment mon type de cinéma et le film ne manque pas non plus de défauts, mais au milieu des comédies débiles que le cinéma français nous propose cela fait quand même du bien de voir ce genre de traitement, bon point.