Eternal Sunshine of the Spotless Mind est un long-métrage américain réalisé par Michel Gondry qui a gagné l’oscar du meilleur scénario original en 2005.
Le personnage de Joel Barish est joué par le fameux Jim Carrey que l’on a plutôt tendance à voir dans des rôles assez vifs. Ici, il joue au contraire le rôle d’un homme réservé et ennuyeux. La célèbre actrice Kate Winslet joue, elle, le rôle de Clementine, une femme spontanée mais aussi lunatique qui vit sa vie à fond. En bref, ce sont deux personnes aux caractères opposés et pourtant un amour très profond naît entre eux. Un amour peut-être trop profond car il poussa Clementine à tourner la page, voir plus, à l’arracher. Avec l’aide de la clinique Lacuna, cette dernière effaça Joel de sa mémoire. Celui-ci ne pouvant vivre de cette manière décida de faire de même et c’est ainsi que nous nous retrouvons à parcourir les souvenirs de ce dernier qui tente finalement d’arrêter le processus ne pouvant pas se résigner à oublier sa bien aimée.
Personnellement, j’ai trouvé le rythme de ce film assez lent, le voyage dans l’esprit de Joel ne fait que de se prolonger tandis que les dialogues dans ses souvenirs sont assez répétitifs. Cependant, je pense que l’on s’éloigne pas mal du film de romance stéréotypé car, d’après moi, le but du réalisateur était qu’à la fin du visionnage, le spectateur soit amené à une réflexion profonde sur l’amour et sur ce qui fait l’identité de chacun (les souvenirs tels qu’ils sont par exemple). Les personnages sont atypiques et le voyage au centre de la mémoire rendent le tout plus dense qu’un simple film romantique que l’on regarde sans prise de tête.
Pour conclure, j’ai bien aimé le scénario de ce film mais le rythme de celui-ci m’a pas mal déplu. Dans l’ensemble, c’était un bon film que j’ai apprécié, mais pas adoré.