Eternal Sunshine of the Spotless Mind: Les histoires d'amour finissent mal...en général!

Cette citation des Rita Mitsuko pourrait parfaitement résumer l'histoire du film.

On suit l'idylle entre Jim Carrey et Kate Winslet (Joel et Clémentine) dont l'histoire est tumultueuse en raison de leurs caractères contradictoires et qui décident pour apaiser leurs souffrances d'utiliser un nouveau procédé permettant d'effacer les souvenirs.

C'est une jolie histoire qui se forme sous nos yeux avec les mimiques filmiques de Michel Gondry dont l'esprit fantaisiste et bricoleur n'est plus à démontrer tant il en a usé tout au long de sa filmographie (Amélie Poulain, l'Ecume des jours en tête).

C'est d'autant plus remarquable que ces derniers s'inscrivent parfaitement dans cette histoire intelligemment construite et en sont même l'élément central tant le sujet de l'effacement des mémoire est vaste et puissant en imagerie.

Avec une narration éclatée mais compréhensible jumelée à une brillante interprétation de son casting en particulier ceux de Kate Winslet et Jim Carrey -dont c'est certainement son meilleur rôle-, on se laisse facilement emporter par cette sorte de conte néo moderne et on ne voit pas le temps défilé.

Le message de fin est saisissante de vérité et répondant à l'affirmation initiale des Rita Mitsuko que l'on pourrait imaginer par cette réponse : "les histoires d'amour finissent mal…en général" Mais ne vaut elle pas le coup d'être quand même vécues?

A (re)découvrir.