Puisque c'est un film Pathé, c'est une sorte de Pathé vietnamien ! (Je ne recule jamais devant rien pour un mot d'esprit foireux !)
Il s'agit d'une sorte de film contemplatif sur la procréation exponentielle.
La bonne époque où les familles comptaient au minimum 8 à 10 enfants, mais que la nature dans sa grande sagesse effrayée réduisait de 3 ou 4... Bon, ça on le sait, c'est pas vraiment neuf. Quel est donc le propos du film ? Je cherche encore.
Au bout d'un moment, je ne savais plus qui était qui, l'enfant de qui, le mari de qui ? Compte tenu du nombre impressionnant d'enfants, il s'avère juste impossible d'approfondir quelque piste que ce soit.
Le film décide donc de tenter d'explorer l'esthétique. C'est vrai que certaines scènes sont joliment construites, tant dans la composition que dans la colorimétrie, mais au final, les seins de nymphettes en moins, j'ai eu parfois l'impression de feuilleter un album photo de feu David Hamilton.
Pour donner une prestance au projet, le film se dote d'une bande son classique qui a eu tôt fait de m'exaspérer, et pourtant je suis un amateur de musique classique...
En fait, et compte tenu de la participation de Mélanie Laurent (Demain), il s'agit peut-être d'un film polémique sur la surpopulation et les risques qu'elle entraîne sur le réchauffement climatique et simplement la survie de l'espèce... mais en fait, non, je suis pas sûr !
Au bout d'une heure quarante, il y a tellement de monde et tellement peu d'intérêt que le film comprends qu'il ne va nulle part et décide d'une fin imminente, et là, voix off débitant des statistiques démographiques, ralenti sur des gens. Clap de fin.
Quelques points pour une esthétique visuelle sympathique, mais on est pas obligé d'aller voir...