Après Boyhood, film littéralement tourné sur 10 ans, Linklater prouve qu'il est décidément le roi de la capsule temporelle. Everybody Wants Some nous projette en plein dans les années 80, pas juste l'essence des années 80, ni un condensé artificiel ou une caricature, non on a vraiment l'impression d'avoir retrouvé un bout de pellicule des années 80, c'est absolument bluffant.
Des acteurs aux décors, de la musique à l'étalonnage, des activités au style vestimentaire, le jargon, les attitudes, les têtes, c'est une baffe 80's en pleine poire.
Le point de départ - un groupe d'étudiants de fac joueurs de baseball quelques jours avant la rentrée des classes - permet de reexplorer tout cet univers et toutes les variantes qui le composent dans l'Amérique étudiante des années 80, sorte de concentré d'une époque et de ses mouvances. Ce n'est plus une fiction, c'est un documentaire rafraîchissant et bon enfant sur une époque qui rend furieusement nostalgique.