Ex Machina possède de très nombreuses qualités, à commencer par la beauté de l'image et notamment du robot (ce qui lui a valu un Oscar), mais encore son casting ! Oscar Isaac est excellent, son rôle lui colle à la peau et le met à son avantage, en tant que personnage ambigu. Le système de huis clos est assez oppressant par moments, ce qui contribue à nous maintenir en haleine. Enfin, la crédibilité de l'action pose de véritables questions d'actualité, et rappelle les questionnements de la saga Terminator.
La fin nous en met plein la vue, et démontre aussi la supériorité du robot : l'Homme a réussi à créer une forme de vie qui non seulement le surpasse, mais qui surpasse également le spectateur, car si nous la croyons plus intelligente qu'elle en a l'air, nous ne nous imaginons tout de même pas qu'elle puisse mener en bateau le personnage principal.
Tout le long du film, j'ai cru comprendre où le réalisateur voulait en venir, et au final j'ai été agréablement surpris d'être tombé dans tous les panneaux prévus par celui-ci. C'est une grande qualité de ce scénario : on ne pas quoi penser, et lorsque l'on croit prendre parti par notre propre initiative, il ne s'agit en réalité pas d'une initiative. Il s'agit du premier film réalisé par Alex Garland, alors chapeau bas.