C'est jamais aussi ouf que ça laisse penser que ça pourrait l'être (méditez là-dessus) mais c'est franchement pas mal du tout en partie grâce à une mise en scène et une photo d'un raffinement et d'une pureté rares, mais surtout à un casting absolument parfait, Oscar Isaac en tête.
Alex Garland prend tout son temps pour poser ses personnages en s'efforçant d'éviter les poncifs d'un genre pourtant archi-balisé. Malheureusement, il passe un peu à côté de la relation entre le créateur et sa création, sans quoi il aurait frappé un grand coup pour son premier film. Gageons que ce n'est que partie remise.