Expendables 3 par Johannes Roger
Le comique troupier pénible de l’opus précédent a laissé place ici à la lassitude et à la fatigue. Une équipe de jeunes au charisme de moule est censée amener du peps à l’ensemble mais c’est peine perdue, le cœur n’y est plus. Entre deux scènes d’action on a le droit à de longs dialogues paresseusement filmés. Paradoxalement le seul personnage à amener un peu d’enthousiasme et de naïveté enfantine est aussi le plus agaçant, celui d’Antonio Banderas. Reste la longue bataille finale, correctement torchée sans être un grand moment d’extase, le manque d’enjeu y est pour beaucoup. On regarde tout ça d’un œil distrait en pensant tout de même que « Rambo », « Predator » « Cobra » ou même un bon « Commando » des familles c’était tout de même autres choses. Bref les mecs, mes héros d’antan, je vous aime et je vous aimerais toujours, je vous préfère milles fois aux super héros en collant moule burnes qui ont envahi les écrans, mais il serait peut être temps de raccrocher les flingues et de regagner la maison de retraite avant que ça ne devienne vraiment pathétique.