Juillet 2009:

Encore une de ses gâteries, de ces petites madeleines qui sont autant de liens avec la part d'enfance qui remonte, le sentiment empreint de nostalgie que le temps déroule un tas de souvenirs attendris. La série Fantômas vient de si loin que je ne parviens pas à en déceler un moment précis. J'ai le sentiment qu'il fait beau et chaud, peut-être au loin la plage fait-elle entendre le vacarme de ses déferlantes. C'est le temps des vacances et chaque semaine une chaîne de télé promet les trois épisodes successifs de Fantômas. Cette promesse d'une longue et fructueuse aventure pleine de mystère et de sourires pour les yeux d'un renfant est une caresse qu'on n'oublie pas et qui peut constituer une des pierres à bâtir une cinéphilie.
Aussi quand une bonne trentaine d'années sont passées, revoir cette série constitue une bouffée de plaisirs fort appréciable.

Dès le générique on est happé. Tout de suite, Michel Magne fait entrer en scène sa musique. Sur une mélodie à nulle autre pareille, très jazzy a priori mais d'une richessse sensationnelle, le cinémascope éclate avec ce grain très sixties qui file une érection d'emblée. L'époque s'impose par l'automobile d'abord. Une Rolls sans âge tourne autour de la Concorde. Elle est entourée de vieilles bagnoles, une deuche, une DS, une camionnette Citroën. La marque aux deux chevrons est à l'honneur. Sur Rivoli, une Dauphine... Les notes de jazz tout en rythme et subtilité nous font pénétrer dans ce nouveau monde, celui d'un Fantômas hybride où comédie et aventure riment avec mystère, où une criminalité édulcorée, plus proche de la délinquence d'ailleurs (pas une goutte de sang versée dans le film) s'essaie à charmer le plus large public possible. Allain et Souvestre peuvent bien se retourner dans leur tombe, on s'en fout. Il ne s'agit plus de leur Fantômas, personnage ô combien angoissant et fascinant mais bien d'un autre personnage, une autre histoire, une sorte de pastiche avec tout ce que cela suppose de trahisons, de contrefaçons, etc. Ce personnage appartient à l'imagination d'Hunebelle, d'Halain, son fils et des producteurs, Cadéac et Poiré. Et bien entendu à l'incroyable effervescence créatrice du joueur De Funès.

On commence donc le film en découvrant le personnage sous une de ses nombreuses formes, un de ses multiples masques, accompagné de Lady Beltham, la muette, tellement peu douée pour la parole qu'on ne la reverra pas dans les deux épisodes suivants. Là encore, ce personnage est défait de ses attributs originels dans l'oeuvre littréaire. Ici, elle n'est qu'image. Peut-être tentative faiblarde de garder un lien quelcqonque avec les romans intiaux. A un autre moment, il sera fait allusion à la "La main coupée" ou "main mystérieuse" et au Lord Bentham sans trop d'explications, peut-être une sorte d'hommage destiné aux lecteurs encore nombreux à l'époque de la série littéraire.

Quand ils ont construit, voulu faire prendre corps à leur Fantômas, les auteurs ont fait un sacré bon boulot en lui octroyant la voix caverneuse, la diction impeccable et traînante comme un boulet de forçat de Raymond Pellegrin. Quelle riche idée! La série Fantômas lui doit énormément. Les bouffoneries de Juve ont grandement altéré la puissance effrayante que suscite Fantômas et je crois que cette voix ainsi que ce masque gris-bleu ont contribué à sauvegarder une part du mystère "Fantômas". Heureux rééquilibrage.

Le masque parlons-en. Je me souviens encore de la fascination mêlée de peur du jeune bambin que j'estois. Elle prenait sa source sans doute dans le fantasme de voir sans être vu, celui-là même qui a donné naissance au mythe de l'homme invisble. Fantômas n'est jamais identifié. son masque est son visage. Un visage presqu'alien en raison de cette étrange texture caoutchouteuse, cette couleur où le gris flirte sans vergogne avec le bleu. Ce masque est poulpe, "créature du marais", extra-terrestre ou démon.
En passant, on ne compte pas les allusions au diable et l'enfer dans ce film. Fantômas ne souffre pas. Les coups qu'il reçoit ne lui font rien. Il bouge à peine. Il torture dans le tréfond de son antre, sa base souterraine. Quand Fandor se réveille, kidnappé par Fantômas, il découvre une grande salle aux décors hétéroclites où tentures et voûtes médiévales, donnant des airs gothiques à l'ensemble surtout quand les orgues retentissent, le disputent au rococo des miroirs. Une fresque murale aux dominantes rouges figure une créature diabolique venu du fin fond des enfers sur une porte coulissante qui donne sur une sorte de cave et jardin luxuriant. Fantômas apparait ou disparait par un ascenseur. Fandor est bien en enfer. Il se fend même d'un commentaire sur "la beauté du diable". Fantômas et Satan ne font plus qu'un. Invincible. Ce n'est pas sur un papier que Fantômas passe un pacte avec Fandor. Sa signature, un F, il l'appose de force sur le corps même de Fandor. Il le tatoue. Pacte non sollicité. Fantômas est plus fort que le diable. Il n'a même pas à convaincre par la ruse, il impose.

Les décors que l'on doit à Max Douy ne sont pas aussi formidables dans ce premier opus qu'ils ne le sont dans le deuxième, cependant cette mise en bouche tape juste : aussi caverneuse que la voix de Pellegrin en fin de compte. Pour mieux épouser son époque, les années soixante, qui découvre la modernité, Fantômas se doit d'être au carrefour du temps, entre passé ancestral et futur de science-fiction, aussi son bureau dissimule-t-il derrière un pan de mur une grosse machine aussi incompréhensible que la science criminelle de son propriétaire.
L'imposante présence du mal est soulignée par ces orgues qui hurlent leur musique mystique au moment où Fantômas arrive sur les lieux. Cet instrument est peut-être également un lien direct avec la figure du capitaine Nemo (la version ciné de Fleischer a déjà 10 ans). A la toute fin du film, Fantômas réussit à s'enfuir grâce à son sous-marin.

La mise en scène d'Hunebelle n'est pas grandiloquente. C'est par petites touches, ici et là, avec des effets ordinaires que le cinéaste met en forme un cinéma simple, direct, au service des acteurs et de l'histoire. Sans génie, en bon artisan comme on dit, Hunebelle accompagne ses personnages. Ici, à l'arrivée de Fantômas, il se contente de déplacer lentement et sur une courte distance la caméra dans le dos de Fandor, une sorte de travelling très bref, flottant des orgues jusqu'à la porte de l'ascenseur. J'ai une profonde admiration pour Hunebelle, un petit réalisateur qui a eu le nez assez fin pour mettre en selle le talent des autres. Sans autre amibtion que celle de bien faire son travail et de servir au mieux les histoires et les personnages qu'on lui confiait, il laissait (parait-il, je n'y étais pas) une certaine liberté à ses comédiens. Et j'imagine bien comment De Funès a su insufler de sa folie et de sa compétence avec un cinéaste aussi ouvert. Son cinéma est sec, très implanté dans son temps avec les deux yeux rivés sur le grand public, n'oubliant pas les bambins. D'ailleurs ce premier volet des aventures de Fantômas ressemble par certains aspects scénaristiques et esthétiques à la bande dessinée de l'époque. Je pense surtout aux aventures mouvementées et colorées de Spirou et Fantasio ou de Ric Hochet. Les relations des personnages sont construites sur celles de la culture populaire des années soixante. La relation qui tour à tour oppose de manière comique ou unit le journaliste Fandor et le commissaire Juve peut être rapprochée de celles qu'on retrouve dans la littérature policière populaire (Holmes/lLestrade par exemple). Celle qui lie dans un toujours très étrange mélange de fascination et de répulsion Fandor et Fantômas fait penser à Tif et Tondu face à Choc, lui aussi sans visage., Holmes face à Moriarty, etc. La dernière partie du film conscacrée à la poursuite infernale est dans la droite ligne de ces lectures périples dont Spirou et Fantasio sont de bien vifs exemples. Fandor, Juve et Fantômas utilisent tous les véhicules de leur temps, une belle Cadillac d'abord, une moto, le cheval, hé oui, le train, une sublime BMW décapotable à faire baver de jalousie le premier James Bond, un hélico, un hors-bord, un sous-marin et pour finir un bateau pneumatqiue. Il faudra attendre le prochain épisode pour monter dans un avion et le dernier pour la fusée et le vélo. Cette cavalcade motorisée reste encore de nos jours assez impressionnante notamment grâce à la prise de risque à laquelle se livrent les cascadeurs. Ici, je veux saluer le boulot des ces artisans du risque. Au premier chef, Gil Delamare qui donne ici sa chance à un petit nouveau qui deviendra grand, immense, Rémy Julienne. Ce dernier est embauché pour jouer les motards voltigeurs. C'est lui qui prend la moto sur le rable dans une séquence à couper le souffle. Je ne sais pas si on peut raisonnablement louer les risques que prit Jean Marais dans sa carrière et dans ce film encore dans certaines scènes comme quand il descend dans le vide, le long d'un immeuble, en échelle de cordée, laquelle il empruntera à nouveau pour grimper cette fois-ci dans un hélico en plein vol.
Les bagarres orchestrées par Delamare et Cogan, sont ici assez médiocres, mais à l'image de celles qu'on voit dans la plupart des films occidentaux à l'époque. Les coups portent un peu certes, mais la vitesse d'exécution laisse à désirer, si bien que sur certains mouvements on voit bien que l'on a procédé à quelques petites accélérations de la lecture. Si bien que l'on peine à utiliser le terme de combats pour décrire ces scènes. Celui de "bagarre" convient mieux à l'idée enfantine que l'on s'en fait.

L'époque transparait dans mille délicieux petits détails. Et j'aime ça, j'avoue. J'aime par exemple comment l'introduction du personnage de Juve laisse apparaitre ces habitudes perdues de nos jours. On nous montre un attroupement devant un magasin "Ducretet-Thomson". Quand j'étais gamin déjà le nom "Ducretet" avait disparu. Et l'on voit sur les écrans en noir et blanc la bobine du commissaire défiant Fantômas. Cette séquence en dit long avec peu de plans sur l'évolution de la société et de l'économie françaises de l'époque. Entrons dans le studio de Fandor, histoire de nous fendre un peu la poire devant le goût de chiottes du journaliste affiché par les bouteilles peintes multicolores ou bien le clown désarticulé qui pendouille au mur ou encore cette infâme croûte en décorations plus que douteuses. On est là vraiment dans un autre monde. Espérons qu'il n'y aura jamais de revival du couvre-lit mexicain, siouplait.

Le personnage d'Hélène (Mylène Demongeot) est également finement ancré dans son temps. Jeune photographe du journal Le point du jour, où bosse aussi Fandor, elle se bât pour exister. Entre deux périodes, l'archaïque patriarcal et le moderne féministe, elle revendique sagement d'entrée de jeu le droit à la parole mais ne récolte que rires et quolibets de la part des hommes. Les auteurs ne vont guère lui donner d'autre place que celle de potiche. Mylène Demongeot assure dans les bonus du coffret dvd avoir plutôt souffert de ce rôle ingrat. Il est vrai que deux ou trois interventions dans le film laissent à supposer que la délicieuse créature n'est pas loin d'avoir un pois chiche dans le crane. C'est elle pourtant qui donne l'idée du canular à Fandor, sans même s'en rendre compte : "Moi, une idée?" Elle frise la paire de baffes dans la scène où Fandor et elle sont livrés à la pesanteur dans une voiture sabotée qui dévale sans frein les montagnes des Bouches du Rhône (on me l'a fait pas à moi, des voitures sont immatriculées 13). Dans cette scène elle répète peut-être 74 fois "ça tourne". Pffff, que c'est bête une femme! Heureusement son personnage a servi au moins à donner une bonne touche de féminité à un film trop plein de garçons. Et quelle touche mes aïeux! De quoi faire saliver les plus jeunes d'entre nous. Je suis encore tout songeur devant le premier plan où elle apparait, bougonne, au zinc du café, assise sur un tabouret qui laisse hardiment se dessiner de manière si sexy la galbe de ses jambes, de ses hanches, la cambrure de ses reins, en somme la finesse de ses courbes qu'une jupe bien avisée et très sixties souligne avec une rectitude qui n'est pas sans évoquer celle qui prend beaucoup de place dans mon... bon passons. Vision si sixties, taille si bien soulignée par la jupe, ô combien érectile vision, érotisme de catalogue La Redoute, celui des jeunes appétits voraces, celui d'avant l'internet. C'est l'été, mon sang fait des bulles. Mais le plus excitant est à venir car la donzelle passe son film à darder d'une manière sauvage, grouarrrrrr, sans crier gare, transportant le spectateur vers les cîmes de l'indicible, celles qui surprennent, celles que l'on attend pas. Fantômas, film érotique? Demongeot, actrice érotique? Seulement dans le tréfond de l'érotomane invétéré je le concède. Il faut avouer que la classe blonde, cruche et affriolante est depuis longtemps une artillerie sur-utilisée par les hommes de cinéma (Martine Carol, Brigitte Bardot ou Marilyn bien sûr). La concurrence est rude pour la jeune Demongeot. Si Martine Carol s'inscrit dans une histoire plutôt tragique, Demongeot inspire plus de sourires et de joie de vivre (elle va en avoir besoin), une sorte de bonhommie sympathique qui éclaire encore son visage aujourd'hui. Elle ne jouait pas très bien, mais d'autres furent pire encore. Elle se débrouillait dirons-nous, sachant se défendre sur certains rôles plus touffus. Dans ce Fantômas, la pauvre a du mal à sauver les meubles.

C'est un peu également le cas de Jean Marais d'ailleurs. Même s'il n'est pas encore totalement parasité par De Funès et même s'il prouve sur deux ou trois scènes qu'il sait jouer avec naturel, les quelques séquences où De Funès entre en scène le font paraitre en retrait. Indéniablement. Mais Fandor dans ce premier épisode est encore le personnage principal. C'est à lui que s'adresse Fantômas, c'est lui qui est enlevé, c'est lui qui mène la poursuite, qui prend les initiatives. Juve n'est que suiveur. Le succès du film et le pouvoir d'attraction que le génie de De Funès impose vont changer la donne dans les prochaines aventures.

Sur les quelques scènes de De Funès, à chaque fois son numéro de duettistes avec l'immense Dynam fait mouche. Jacques Dynam, comme Pellegrin est d'abord une voix. La sienne est familière, douce et aux sonorités rondouillardes, éminement sympathiques. Son physique tout aussi chaleureux, associé aux caractéristiques imbéciles de son rôle en font un personnage attachant et parfait pour renvoyer les balles au furibard et nerveux commissaire. Leurs confrontations sont construites sur un rythme effrené mais toujours maitrisé et sur des dialogues ciselés par le fils d'Hunnebelle, Jean Halain. Belle alchimie de ce duo d'acteurs. A propos des dialogues, il me semble que l'on n'a pas beaucoup évoqué la simple mais intelligente efficacité des dialogues, toujours en accord parfait avec le récit et surtout la mise en scène. Comme par exemple, quand Juve entre au Point du jour après avoir entendu Fandor évoquer son avocat. Juve rebondit sur cette allusion pour entrer en scène. "Vous allez en avoir besoin, croyez-moi!" Les dialogues servent parfois ainsi de transition entre les scènes et donnent du liant au récit. Ce ne sont pas des dialogues percutants ou offensifs à la "Audiard" mais plutôt des dialogues qui participent à la mise en scène, qui soulignent les situations avec par moments beaucoup d'ironie. Je songe ici à De Funès prédisant une garde à vue intense au journaliste Fandor en ces termes :"on va t'interviewer mon gaillard..."
Je ne sais pas torp quelle est la part d'improvisation et d'écriture entre Fufu et Halain sur certaines scènes qui paraissent à la fois très écrites mais si bien jouées qu'elle semblent parfaitement aller à la bouche de ses interprêtes, dans les balbutiements comme dans les interjections. Je me demande vraiment si elles n'ont pas été retravaillées par les comédiens. Je pense surtout à ce fameux interrogatoire entre Fandor et Juve, scène d'anthologie, superbement interprétée. Les dialogues succulents de drôlerie sont débités à un rythme soutenu. Comment ne pas développer le rôle du coimmissaire après une telle prestation? Ce type est merveilleux. Quelle musique d'intonations!

Dans le comique, le film réserve quelques autres types de scènes, celles sans dialogue notamment. Celle du portait robot où le commissaire se découvre progressivement des affinités des plus embarrassantes avec le portrait de Fantômas. Ou bien encore celle du petit déjeuner avec les boules Quies. Et on notera que souvent ses petites scénettes sont habillées musicalement par Michel Magne qui ajoute aux thèmes principaux, lugubres et inquiétants des petites notes de percussions rigolotes dès qu'apparait la silhouette du commissaire Juve. C'est particulièrement évident lorsqu'il est déguisé en clochard ou pendant la poursuite sur les toits des galeries Elysées-La Boétie ou bien sur le train. Je me demande si ce n'est pas du xylophone... mon incompétence et mon inculture musicales sont un groupe de hyènes hurlantes. J'ai honte.

Quand le mot fin apparait à l'écran après cette haletante course poursuite, la frustration de ne pas être parvenu à mettre la main sur le gredin est vite effacée grâce au providentiel défi lancé par Juve : "Non, ce n'est pas fini, je t'aurai, Fantômas, je t'aurai!". Voilà le petit enfant qui s'en va se coucher en se demandant bien "comment s'y prendront-ils pour l'attraper la prochaine fois? Vivement la semaine prochaine!"
Alligator
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le 9 mars 2013

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Alligator

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