Attendu dans un virage assez serré, ce nouveau volet fera sans doute trembler plus d’un racer. Fast and Furious réussit son pari, réussi sa suite. Mais à part bagarres, femmes et course poursuite, qu’apporte ce nouvel épisode à la saga ?


Et bien pas grand-chose si ce n’est des « rebondissements » qui ont du mal à percée dans le milieu des plus gros coups de théâtre cinématographique. Commençons par le début, commençons par cette intro qui fait plaisir puisqu’elle retrace l’essence même de Fast and Furious. Une bonne course poursuite qui fait plaisir, une course facile qui mêle à la fois l’ancienneté du produit et la nouveauté insolite de l’enjeu. Une course ayant une place introductive puisqu’elle pose les bases de la famille. Un thème de choix dans cet épisode qui se voudra plus sombre, mais pas moins intéressant.


Dom nous a donc été vendu comme étant le méchant de ce tome 8. Ce n'est pas vrai, de base, l’histoire est vue et encore revue. Le défaut pour FF8 c’est d’avoir voulu construire une chute insolite à travers les yeux d’un paquet de 6 kilos. L’enjeu se tient, mais ne nous prenez pas pour des imbéciles. Ce n’est pas crédible. La réaction de Dom n’est pas assumée. On illustre le sombre par le mal, par la tristesse. Alors on tue, on rabaisse et on trahit. Ce n’est pas du Fast and Furious. Donc dans le film, vous aurez un moment bien long ou vous allez vous demandez si ce que l’on vous vend est assumer ou pas. À vous de faire le choix d’accepter ou non ce choix scénographique.


A part ça, les bonnes nouvelles ! Jason Statham ! Pour moi, il porte clairement le film. Chaque scène, chaque instant, chaque partie où l’on fait mine de parler de lui et exceptionnel. On récupère un Statham des Expandable. Sa réplique, c’est bien évidemment The Rock. La aussi, bien mis en avant, Dwayne Johson incarnera bien ce grand costaud que l’on affectionne et qui réussit des trucs pas possibles dans la vraie vie, mais qui d’après le théorème de Fast and Furious est possible. Avez-vous remarqué la chose choquante dans mes quelques mots d’avant ? Je ne parle pas de l’équipe initiale de Fast and Furious. C’est là que ça ne va pas trop. Depuis maintenant plus de 15 ans, on nous présente à chaque épisode quelques personnages qui deviendront la force même des Torreto. L’équipe de Fast and Furious n’est plus celle que l’on a connue. Dans cet épisode, notre équipe est relayée au second plan.
Du coup, depuis maintenant 5 ans, on vous présente des nouveaux personnages et on vous tue les anciens. Et en cumulant le 6-7-8, ce n’est pas moins de 7 nouveaux personnages que l’on vous présente pour 5 pertes importantes. On fait des mises à jour. Si ça continue, on va pouvoir en voir 45 des FF, puisque chaque épisode intègre une nouveauté. Il va falloir changer à terminer cette franchise. De plus, jusqu’au numéro 5, la crédibilité était encore légèrement présente, maintenant, mais c’est du délire. Ils te font des trucs qui sont juste ultras impossibles. Alors je ferme les yeux et je dis ok, je savoure, car même si quelques défauts persiste, FF8 régale.


La grande méchante n’est pas totalement méchante puisqu’elle nous est présentée comme étant celle qui a provoqué les péripéties de l’épisode 6 et 7. Autrement dit, elle est connue dans le milieu.La grande méchante n’est pas totalement méchante puisqu’elle nous est présentée comme étant celle qui a provoqué les péripéties de l’épisode 6 et 7. Seulement, encore une fois, on nous présente un méchant invincible, qui prévoit tous sur tous et qui pourtant ce fait battre par quelque chose qu’elle n’avait pas prévu. Donc on aura surement le plaisir de la retrouver dans les épisodes suivants, mais on espère surtout que cette fois si elle assume jusqu’au bout son invincibilité.


On a parlé du début, parlons du milieu brièvement puisque le but n’est pas de spoïlé. Je ne vais pas vous mentir, je trouve que l’on tourne en rond. Certes y a des nouveautés dans les choix d’action, etc. Mais on tourne en rond dans le fond. Vous vous rendez compte que l’on assiste à une pluie de voitures pour récupérer une simple valise qu’elle aurait pu atteindre via un accident ou je ne sais quoi. Alors c’est à demi-teinte, car les actions sont oufissime, mais le fond est bancale ou trop simple, à vous de voir. Les moments clés du film, c’est les face-à-face entre Toretto et sa famille. Tout se joue dans ces moments là.


Fast and Furious 8, c’est aussi une fin d’acharner. Une fin sublime, badass, énorme comme on les aime, l’une des meilleurs, y a pas à comparer, c’est l’une des plus belles bataille de fin que l’on peut voir. Et rien que pour ça, je souris à l’idée d’un jour revoir de film. Mais vous verrez de ces choses, vous n’allez pas vous en remettre. J’annonce une turbulence physique et mentale lorsque vous verrez Roman sortir de l’eau via une porte. Y a des moments juste topissimes, et c’est le feu.
La question que tout le monde se pose, est-ce que l’on parle de Bryan O’Connor, alias Paul Walker !? Et bien, c’est à vous d’aller voir le film et de voir, comprendre et interprétez certaine choses. Vous n’aurez pas un hommage digne du 7, mais qui sais…
La BO du film maintenant puisqu’un bon Fast and Furious à évidemment sont lot de musiques. Ce n’est pas trop mal, mais ce n’est pas ultra tendance. C’est à la fois festif et nostalgique par moment. On n’a pas notre chanson solo de Khalifa et c’est tellement dommage. D’habitude, il est toujours présent, et là, bah non et c’est frustrant.


FF8 c’est un bon film d’action. Maladroit, parfois trop facile et parfois mal assumer, ce nouvelle épisode apporte une nouvelle pierre à l’édifice de cette grosse franchise qui perdure et perdureras dans le temps. L’humour et évidemment au rendez-vous et c’est certain que vous passerez un excellent moment ce film.
Un petit pronostic. Ce qui serait énorme, c’est qu’il fasse la course contre une fusée ou qu’il y ai un rapport Fast and Furious avec l’espace. C’est la seule chose ouf que ne l'ont pas encore eue. Pour l’instant, deux autres films sont prévus d’ici 2021. A voir jusqu’ou Dominic Toretto nous amèneras.


See You Again.

BenjaminRojot
6
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le 18 avr. 2017

Critique lue 306 fois

Benjamin Rojot

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