F&F version ados sans acné.


Un gamin dont j'avais déjà oublié le nom en éteignant la télé (Machin, donc) se la croit sévère et se la joue grave au volant de son épave. Boumbadaboum, gros accident et pour le punir, on l'envoie au Japon (total crédible! si j'aurais su moi aussi j'aurais platané la voiture de mon père à 18 ans pour être envoyée étudier à l'étranger!!)
C'est le choc des cultures !!
Il doit porter un uniforme et des pantoufles à l'école !!!!!!!!! OH.MY.GOD.
Son lycée, comme par hasard, est blindé d'étrangers avec notamment le petit black magouilleur et débrouillard (personnage qui semble international) et une fille (c'est sa définition) et tout le monde parle parfaitement anglais ce qui lui évite d'avoir à savoir parler japonais.
A Tokyo aussi y'a des courses de voitures (il tombe sur un nid pendant son premier jour d'école quand même, quel bol) et malgré les menaces de son père il y va. Là, il discute avec la fille qui est la petite amie du caïd du coin, neveu de yakuza (et que je nommerai Tronche de Cake, TC pour les intimes).
Bien sûr TC, il veut pas que cet étranger il cause à sa meuf (c'est tellement girl power ce truc que j'ai senti mon taux d'œstrogène grimper en flèche). TC a un pote (plus ou moins), c'est J'suisTropCool (JTC) qui prête sa bagnole à Machin. Mais à Tokyo, on conduit pas comme ailleurs, on fait du drift (d'où le titre! Tout s'explique!)
En gros au lieu de conduire tout droit, on conduit en rond en dérapant.
Et py voilà, ils s'aiment pas, il devient pote avec JTC qui lui a de l'honneur, tout ça tout ça ......


Bien sûr, c'est le grand lâché de tuning et de poufs. Entre les autocollants tattoo oranges et les ceintures qui font jupe (ou vice versa, je ne sais pas trop), les images sont fascinantes (ou pas?)


La réalisation est indigente, les acteurs mauvais et le scénario d'une banalité à faire peur. Cette daube fait passer le premier opus pour du Shakespeare, c'est dire le niveau! Je concèderais un bon camouflage de LA en Tokyo et des courses extrêmement dynamiques, mais c'est la moindre des choses.

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le 13 mars 2018

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Anilegna

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