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Troisième volet de la franchise Fast And Furious, ce troisième volet que l’on pourrait considérer comme un spin-off. Je n’attendais franchement pas grand-chose de ce film étant donné que le deuxième opus montrait déjà toutes les limites de la saga et en plus Paul Walker n’est pas là pour rattraper le tout. Au final, j’ai eu raison de ne pas m’attendre à grand-chose. Voici le synopsis de « Fast and Furious : Tokyo Drift » :
« Sean Boswell est un passionné de courses automobiles ayant eu plusieurs ennuis avec la police californienne. Pour éviter la prison, il doit se rendre chez son père, militaire basé à Tokyo. Sean se sent exclu des autres élèves jusqu’à ce qu'il rencontre Twinkie qui lui fait découvrir le drifting, un sport clandestin où l'audace, l'élégance et la fluidité sont plus importants que la vitesse. Malheureusement Sean va faire la rencontre de DK(Drift King). Pour Sean ce n'est plus un amusement mais bel et bien une véritable course. »
Ce Tokyo Drift démarre pied au plancher avec toute la caricature qu’on en attend. La première course est d’une débilité absolue : Sean (un petit con) fait une course avec un joueur de foot de son lycée (un gros con) et le gain est la nana du gros con. Bref, il est vrai que tous les jours je mets ma nana en jeu dans une course de bagnole. Et je ne parle pas de la réalisation… J’ai rarement vu des courses de voiture si mal filmées, on y va avec les « juste à temps », les courses à distances et les ralentis merdiques. Une bonne scène d’introduction qui nous met directement dans la daube.
Sean, en punition, se fait envoyer chez son père au Japon. Franchement, je trouve difficilement plus souple comme punition.. La dernière fois que j’ai fait une connerie ma mère m’a envoyé 15 jours à Tahiti. Le scénario est tellement basique. Il arrive, il refait son petit con, il se prend une branlée, il rencontre un gars sympa qui l’entraîne, il devient fort et il gagne. Dans le genre trame simpliste, je vous demande de trouver mieux… Surtout que des films comme « Karate Kid » ou « Rocky » ont déjà adoptés ce genre de trame (en mieux quand même).
Et puis, ils ont quand même réussi un film sur l’art de déraper avec sa bagnole ! C’est assez incroyable tout de même. Il n’y a rien dans ce film qui permet au film de sortir de son enlisement progressif. « Fast and Furious » n’est déjà pas une saga avec une âme, alors ce «Tokyo Drift » en a encore moins. Les cascades spectaculaires sont inexistantes, les voitures sont tout simplement dégueulasses (digne de Jacky Pro Tuning). Je ne comprends décidément pas pourquoi on s’attarde sur cette saga insipide. Le point positif du film reste la course finale qui est assez sympathique, où plutôt pas plus mauvais que les courses de fin des deux premiers.
Pour conclure, « Fast and Furious » est une saga marketing et non cinématographique. Ce « Tokyo Drift » est loin de me réconcilier avec la saga.
Créée
le 19 nov. 2015
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