Faults
6.5
Faults

Film de Riley Stearns (2014)

Je ne connaissais pas du tout ce film, je suis tombé dessus par hasard. C'était plutôt sympathique.


J'ai beaucoup aimé le rapport entre les personnages, la façon dont chacun est soumis à quelqu'un. C'est un discours intéressant sur notre société en fait, sur la condition humaine, sur notre désir de nous rattacher à quelque chose, une pensée, une personne, un objet, un désir afin de nous donner une raison de vivre. Le récit est assez bien articulé autour de cette idée, avec de bons personnages bien construits, un ton délicieusement glauque, des dialogues simples mais assez justes qui permettent de suivre l'évolution des personnages. Jusqu'à cette fin à maudire. Mais vraiment. Quelle fin de merde. Un retournement de situation aussi inutile que tiré par les cheveux, qui décrédibilise toute l'histoire, qui fausse tous les rapports entre les personnages alors que c'était là l'intérêt du récit. C'est tellement dommage.


La mise en scène est soignée à souhait. Une belle photographie, un découpage simple, sobre et efficace, quelques points de vue originaux, une bande son discrète et agréable. Et puis ces acteurs. Leland Orser d'abord, qui bouffe l'écran. Je pense que c'est la première fois que je le vois dans un premier rôle : quelle révélation ! Ensuite, la ravissante Mary Elizabeth Winstead dont on ne se lasse ni de son visage, ni de ses jambes ni de ses fesses. Mais attention, ce n'est pas seulement une poupée sexy évadée des années 60, c'est aussi une actrice douée. pas la plus douée de sa génération, mais capable de faire passer des petites choses, capables de rendre son personnage crédible, de lui donner chair. Les autres acteurs sont également très bons. Enfin, le lieu est bien exploité, bien filmé.


Bref, un film qui aurait pu être très très chouette avec une toute autre fin. Bon, juste avant le twist, je sentais que c'était trop peu qu'il manquait un truc, donc clairement il fallait amener quelque chose de plus à la fin, mais se tourner vers le twist facile et enfantin, ce n'était vraiment pas la bonne solution. Malgré tout, je reste enthousiaste sur ce film pour ses nombreux dialogues.

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 3 août 2015

Critique lue 470 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 470 fois

1

D'autres avis sur Faults

Faults
Schwitz
9

Critique de Faults par Schwitz

Le contrôle, et l'absence de contrôle, sont les thèmes principaux du film sombre et glauque qu'est Faults, première réalisation de Riley Stearns (que certains connaissent peut-être pour son...

le 13 oct. 2016

4 j'aime

Faults
ycatlow
4

Prometteur mais pas à la hauteur

Malgré le manque d'originalité et de suspense, on pouvait s'attendre à un film prenant. Le ton des premières scènes est surprenant, proche de l'absurde, amusant, porté par un très bon Leland Orser,...

le 19 févr. 2016

1 j'aime

Faults
Julien_Rose
9

plogeant et strange

j'était venu pour voir Mary Elisabeth winstead dans un rôle différent et dans un film quel a produit , mais je ne m'attendait pas a cela , le film na pour rythme pas grand chose , on ne change pas...

le 5 sept. 2015

1 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55