C'est l'histoire de Mark Wahlberg qui tombe amoureux d'une Reese Witherspoon tellement nulle que le spectateur a envie de la baffer tout le long du film. La jeune fille est un peu nunuche, un peu ingénue... ouais en fait elle est sacrément conne mais Mark l'aime quand même. Reese, elle, le trouve, lui, parfois étrange, mais bon quand il la fait jouir en la doigtant sur un grand huit, allégorie d'une légèreté et d'une finesse sans pareille, elle se dit que c'est quand même un mec cool ce Mark.
Quand elle présente Mark à William Petersen, son papa, celui-ci le trouve lui aussi très bizarre. Il faut savoir que William il se fait un peu chier et sa vie c'est pas la joie : Il se dispute avec Reese vu qu'elle est conne et qu'elle n'écoute rien, il n'a pas encore reçu sa réponse pour son super job dans un labo à Las Vegas et en attendant il fait l'architecte top niveau avec sa maison qu'il a fait de ses petites mains et puis il a une nouvelle femme dont on chercher encore l'utilité... à part faire chier Reese évidemment puisque la demoiselle est, semble-t'il, le centre du monde.
Donc comme William se fait chier et qu'il est un bon-père-malgré-ce-que-dit-sa-conne-de-fille il décide de pourrir la vie de Mark pour l'éloigner de sa progéniture.

Ouais mais voilà Mark c'est pas un type cool en fait, preuve que l'instinct paternel ça ne trompe pas, car en fait il kiffes une chose plus encore que Reese : c'est la violence. Ouais la violence c'est cool et Mark il se vénère très fort. La preuve : il fronce les sourcils comme jamais. Il appelle des potes à lui et quand il décapite le chien, qu'il tue un officier de police et qu'il leur explique qu'il veut tuer toute la famille juste pour récupérer la connasse blonde ses potes n'y voient pas d'objection. Oui car, en plus d'être cool, la violence c'est communicatif.
Bon évidemment comme on est dans un film puritain le bon père de famille regagnera la confiance et l'affection de sa fille une fois Mark éliminé dans le sang et le bruit. En effet la violence c'est pratique parce que ça résout tous les problèmes et puis autant celle de Mark n'est pas saine, autant celle de William est nécessaire, en fait c'est à ça qu'on reconnait un vrai citoyen.

Ce film est d'une connerie juste monumentale : facile, racoleur, haineux, stupide, complaisant.
Vnr-Herzog
2
Écrit par

Créée

le 26 juil. 2010

Critique lue 4.1K fois

31 j'aime

3 commentaires

Critique lue 4.1K fois

31
3

D'autres avis sur Fear

Fear
MalevolentReviews
6

Les Nerfs à vif

Les thrillers mettant en scène des adolescents sont plutôt rares, et peu sont d'autant plus réussis. Ainsi, le long-métrage de James Foley (Comme un chien enragé) propose une romance idyllique entre...

le 5 avr. 2019

6 j'aime

Fear
SeigneurAo
2

Fear vos films alimentaires quand ils refont surface

Ode à la perfidie de RTL9, toujours apte à ressortir les merdes du placard où elles auraient dû moisir paisiblement. Ici on constate à quel point Mark, Reese et William ont pu faire encore pire par...

le 17 sept. 2012

6 j'aime

7

Fear
Caine78
5

Critique de Fear par Caine78

Voilà l'exemple-type du film qui n'apporte rien, mais suffisamment bien fait et rythmé pour qu'il se laisse regarder sans déplaisir. On a beau avoir quasiment tout oublié une demi-seconde après la...

le 12 avr. 2018

5 j'aime

Du même critique

Le Bon, la Brute et le Truand
Vnr-Herzog
10

Citizen Kane ? Mon Cul !

Pourquoi ce titre provocateur ? Tout simplement parce que le film de Welles arrive systématiquement en tête de n'importe quel classement des meilleurs films de l'histoire du Cinéma lorsqu'ils sont...

le 12 déc. 2010

503 j'aime

86

Cowboy Bebop
Vnr-Herzog
10

Doux, dur et dingue

Oubliez tout ce que vous savez sur la japanimation (surtout si vous vous appelez Éric Zemmour), oubliez tout ce que vous savez des dessins-animés en général car "Cowboy Bebop" est une série tout à...

le 9 janv. 2011

407 j'aime

37