Final Hours par AntoineRA
C'est un peu du Melancholia, mais traité dans le spectre de couleurs opposé, et avec un fond de presque Thriller. Ce qui n'empêche pas l'aspect dramatique de s'imposer très vite, dès l'introduction même, souligné par la dimension poétique apportée par la musique, ainsi qu'un montage contemplatif et introspectif. La photo jaunie pour donner ce sentiment de fournaise apocalyptique par endroit est belle, tout comme la caméra qui préfère les plans rapprochés intimistes. L'acteur principal, Nathan Phillips, s'en sort superbement et passe par des phases émotionnelles touchantes ; on ressent pleinement toute la richesse du film indépendant qui se concentre sur la force de son histoire, avec une prise de conscience de certaines actions fatalistes des personnages qui résonne assez longuement. Il y a juste cette section de la fête un peu en deçà qui brise l'alchimie mélancolique dramatique tissée entre le spectateur et les deux personnages principaux. Le finale est, par contre, irréprochable de justesse, concluant avec force ce film de pré-apocalypse soigné.
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