Si on me demandait ce que j'ai retenu de ce film, je dirais que c'est le parallèle flagrant avec Les noces funèbres, autre Tim Burton du même acabit, et c'est sûrement l'idée principale qui s'y cache, parce que franchement... C'est sympa, il y a quelques moments drôles, on jongle avec l'humour noir en permanence, mais ce film n'apporte rien de très novateur quand on connaît un peu la filmographie de Burton. Il traite de nouveau les mêmes thèmes de la même manière : la mort, le deuil, les relations entre vivants et morts qui sont souvent plus poussées et plus significatives, sources de plus de joie que les relations entre vivants... Le personnage principal s'appelle Victor (encore) et il a strictement le même visage que le Victor des noces funèbres, quelques années en moins (ou en plus!). Le seul point qui diverge un peu et que j'ai apprécié a été l'utilisation du noir et blanc qui renforce le côté un peu sombre et bucolique de l'histoire et des personnages... Mais je m'attendais tout de même à un retour en couleur pour la fin, histoire de pousser davantage dans le symbolisme.
Sans être mauvais, Frankenweenie ne renouvelle absolument pas les codes de Tim Burton, chose à laquelle je prétendais pourtant m'attendre, et c'est bien dommage.