PNJ

Histoire/Scénario : Guy, un employé de banque qui vit toujours les mêmes journées va découvrir qu’il est en réalité un PNJ (personnage non joueur) d’un jeu vidéo. Il va alors tenter de complétement casser sa routine et de devenir un héros pour sauver son monde. Une histoire tout à fait originale et dans l’air du temps, en tout cas en ce qui concerne le postulat de départ. Car plus on va avancer dans l’histoire plus on va revenir sur des rails plus classiques. Le film ne sait clairement pas sur quel pied danser et pour qui il est destiné. D’un côté, on nous bassine avec tout un tas de termes et de références obscures que seuls les joueurs connaîtront et comprendront. Alors qu’un d’autre côté, on nous sert un bon nombre de clichés et stéréotypes sur les geeks. On a l’impression qu’ils ont voulu combler les attentes de tout le monde mais que finalement, les uns ou les autres ne le seront pas. Surtout que la morale de l’histoire est vraiment très niaise (les armes contre la nature).C’est assez fun, un peu drôle, bien rythmé mais très classique. Même si parfois les références à la pop-culture font mouche, d’autres ont plus l’air d’être de la pub déguisé (Marvel et Star Wars), ce qui est accentué par l’apparition inutile d’acteurs ou de « youtubeurs » qui font vraiment tâche.

Musique/Son : Une bonne B.O remplie de titres de diverses diva, Mariah Carey en tête.

Visuel/Réalisation : La réalisation est loin d’être excellente, pourtant il y a des idées de mise en scène, la direction artistique est intéressantes, il y a plein de bonnes idées. Mais clairement, les effets spéciaux sont très datés, parfois ridicules, c’est fort dommage pour un titre surfant sur le thème des jeux vidéo.

Acteur/Doublage : Côté casting, on a le droit à de bons acteurs qui font bien leur travail. On retiendra surtout Ryan Reynolds qui joue parfaitement le PNJ lambda. Il faut vite oublier Taika Waititi qui en plus d’être mauvais, est ridicule.

Avis : Un film sympathique, fun mais bien trop classique, trop stéréotypé, trop « publicitaire » et parfaitement oubliable. Ils ont tenté de faire un film pour « gamers » mais il les fait plutôt passer pour des parias qu’autre chose.