Quand New-York n'avait pas encore découvert les poubelles et les services voiries

bon, les services voiries, c'était toujours pas top il y'a dix ans, première et unique fois où je me suis baladé dans cette petite bourgade sympathique ; les rues par contre avaient bien été karchérisées. New-York dans les années 70, c'était un cloaque, mais un cloaque hyper télégénique. French Connection n'est d'ailleurs que cela : un grand document visuel, ponctué par des séquences de bravoure - dont la fameuse poursuite voiture/métro.
Après, question scénario c'est super mince - et pas toujours très malin - et les scènes de dialogue font clairement ch*** le réalisateur qui n'est pas là pour ça. Du brut, du punch, des mandales, des klaxons et des pneus qui crissent, une bonne ambiance virile (où sont les femmes ?), et, donc, le New-York crado et déclassé des années 70, celui de Taxi Driver et d'avant les Yuppies de Wall-Street des années 80, de Rudoph Giuliani et de Carrie Bradshaw.
En dehors de la fameuse séquence de bravoure déjà mentionnée, le rythme d'ensemble pourra apparaitre un peu mollasson au spectateur de 2020, mais à l'époque ce French Connection avait pas mal secoué le cinéma américain - qui sortait il est vrai d'une décennie assez laborieuse à quelques exceptions près.

le petit point cancel culture
Un peu trop viril tout ça, moins dix points manspreading