C'est nul !

On peut parfois se demander ce qui passe par la tête des producteurs lorsqu'ils décident d'adapter une franchise. En soi, s'attaquer aux G.I. Joe n'est pas une mauvaise idée. Mais le résultat final, confié à Sommers à la mise en scène, est d'une monstruosité sans nom.

Pourquoi tant de haine me direz-vous ? Tout simplement, parce que tout (ou presque) est raté dans ce film. D'une part, on a l'impression d'être pris pour des cons. Le scénario ne tenait certainement pas sur un post-it. Pas grave, remplaçons-le par une succession de séquences d'action. Mais jusqu'à en frôler l'indigestion. En fait, il n'y quasiment que cela les trois quarts du temps. Ca pourrait passer si ce n'était pas si mal filmé. Mais le moins qu'on puisse dire c'est que Sommers se soit donné pour rendre illisible certaines séquences. Les combats font également clichés avec les femmes entre elles, les ninjas entre eux et les soldats aussi, bien évidemment.

Outre ces imbuvables séquences donc, le film parvient à multiplier tous les clichés du genre entre l'amourette du héros qui va sauver sa belle, devenue une méchante, mais à l'insu de son plein gré (le syndrome Virenque donc), les multiples flashbacks qui nous expliquent pourquoi ils ne sont plus ensemble et la raison pour laquelle les méchants sont vraiment méchants, etc. Bref, le scénario est un condensé de ce qui se fait de pire.

En plus de cela, on peut rajouter que la plupart du budget a été envolé dans les effets spéciaux. Ils ne sont même pas à la hauteur de l'argent investi. Le film date de moins de cinq ans et ils sont déjà dépassés. En fait, je pense que dès leur sortie, ils étaient déjà datés. Mon Dieu que tout est moche dans ce film.

Qu'y-a-t-il à sauver ? En fait rien, ou presque. J'ai envie de dire que certains acteurs se démènent pour garder le film la tête hors de l'eau, mais de manière un peu inutile. Il y a bien aussi l'une ou l'autre séquence qui m'ont arraché un sourire. Mais ne vous trompez pas, G.I. Joe : le réveil du cobra est ce qui se fait de pire en matière de blockbuster. En terme d'adaptation Hasbro, à côté, Battleship est un chef-d'oeuvre du genre. C'est dire...