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Le réveil du Cobra est-il un bon film ? Tout dépend de votre état d'esprit avant de le voir et de votre tolérance aux films qui font tout péter avec une régularité d'horloge atomique américaine. D'où ma note de 5 : ça passe ou ça casse.

Pour ce qui est du contrat de base, il est parfaitement rempli : un blockbuster estival avec des gentils très gentils mais faut pas les faire chier, et des méchants très méchants mais qui en fait étaient gentils avant et en ont eu marre. Il y a des acteurs qui jouent mal et qui en ont conscience donc qui cabotinent à mort, des blagues qui tombent à plat, des dialogues super sérieux qui sont en fait hilarants, des effets spéciaux vraiment géniaux durant tout le film (sérieusement hein, c'est sans conteste le point fort du métrage), un montage clipesque mais pas trop, une licence de jouets modernisée qui excuse tous les gadgets over the top que les scénaristes peuvent pondre, des combats d'arts martiaux entre deux ninjas totalement WTF ou entre deux bonnasses qui se crêpent le chignon, un caméo totalement gratuit de Brendan Fraser, des flashbacks en sépia, et bien entendu une fin téléphonée à 42 années-lumière qui laisse la porte ouverte à une suite.

Je pourrais continuer longtemps, mais le Réveil du Cobra est finalement assez simple à résumer. Vous voulez un film de démo pour votre installation Home Cinema ? Il fera le job. Vous voulez voir le budget vous exploser à la gueule toutes les 3 minutes ? Signez ici. Il y a énormément de blockbusters qui ne sont pas franchement plaisants à regarder. Le réveil du Cobra ne fait pas partie de cette catégorie : il se laisse regarder tout seul, tant qu'on n'est pas trop exigeant.

Et puis, histoire de vous convaincre : un des méchants prend deux katanas et les combine pour en faire une sorte de lance à double lame. Un rêve de gosse qui se réalise.